
C’est une décision impopulaire mais "équitable" a rappelé le maire de Sainte-Rose, Bruno Mamindy Pajany, qui vient d’annoncer la chasse aux mauvais payeurs de factures d'eau.
Depuis une dizaine d’années, les impayés se multiplient sur la commune de Sainte-Rose, un des seules municipalités qui gère encore elle-même la distribution d’eau. Le démarrage du chantier de modernisation des installations de canalisations a donc incité le maire à mettre de l’ordre et renflouer le budget nécessaire. Le projet coûte 3 millions 100.000 euros, et pour permettre d’atteindre ces objectifs, Bruno Mamindy-Pajany a donc jugé bon de faire payer les familles qui ont profité de l’eau gratuite pendant plusieurs années…
Dès ce mois-ci les mises en demeures vont tomber mais, "parce que cela fait des années que les mises en demeures et relancent sont adressées à une centaine de famille et que ces menaces ne marchent pas. Aujourd’hui, on passe la vitesse supérieure: passé ce courrier, on coupera l’eau", menace le maire.
Relief escarpé et longueur de la commune (21 kilomètres) expliquent en partie la difficulté d’apporter de l’eau potable dans tous les foyers de Sainte-Rose. L’un des quartiers majoritairement touché est celui de Bois-Blanc. Les habitants avaient d’ailleurs au début du mois barré la route pour dénoncer cette situation.
C’est à cet endroit que le projet de modernisation va démarrer avec la mise en place d’une citerne d’une capacité de 1500 mètres cube et de 8 kilomètres de câble. "Et pour arriver à ces projets, les mentalités doivent changer, la population doit être solidaire, c’est de toute façon une question de justice", conclut le maire.
Depuis une dizaine d’années, les impayés se multiplient sur la commune de Sainte-Rose, un des seules municipalités qui gère encore elle-même la distribution d’eau. Le démarrage du chantier de modernisation des installations de canalisations a donc incité le maire à mettre de l’ordre et renflouer le budget nécessaire. Le projet coûte 3 millions 100.000 euros, et pour permettre d’atteindre ces objectifs, Bruno Mamindy-Pajany a donc jugé bon de faire payer les familles qui ont profité de l’eau gratuite pendant plusieurs années…
Dès ce mois-ci les mises en demeures vont tomber mais, "parce que cela fait des années que les mises en demeures et relancent sont adressées à une centaine de famille et que ces menaces ne marchent pas. Aujourd’hui, on passe la vitesse supérieure: passé ce courrier, on coupera l’eau", menace le maire.
Relief escarpé et longueur de la commune (21 kilomètres) expliquent en partie la difficulté d’apporter de l’eau potable dans tous les foyers de Sainte-Rose. L’un des quartiers majoritairement touché est celui de Bois-Blanc. Les habitants avaient d’ailleurs au début du mois barré la route pour dénoncer cette situation.
C’est à cet endroit que le projet de modernisation va démarrer avec la mise en place d’une citerne d’une capacité de 1500 mètres cube et de 8 kilomètres de câble. "Et pour arriver à ces projets, les mentalités doivent changer, la population doit être solidaire, c’est de toute façon une question de justice", conclut le maire.