"Le maître-mot de ce rassemblement c'est le changement, le changement contre le système Nirlo". Après avoir fait cavaliers seuls lors du premier tour des municipales à Sainte-Marie, Gérald Maillot, Céline Sitouze, Christian Annette et Grégoire Cordeboeuf, rejoints par quatre autres ex-candidats, ont décidé d'unir leurs forces - ainsi que leurs listes - à l'occasion du scrutin du 28 juin prochain. Une union rendue possible durant cet entre-deux tours au vu des valeurs partagées et des programmes similaires portés par les principaux intéressés, expliquent ces derniers.
Tête de liste de ce rassemblement, Gérald Maillot, arrivé en seconde position (23,7%) lors du premier tour derrière le maire sortant Richard Nirlo (36%) et juste devant sa nouvelle colistière Céline Sitouze (13,41%), explique les raisons de cette union retrouvée au sein de l'opposition sainte-marienne. "Il était naturel que les listes ayant réussi à se qualifier au second tour s'entendent sur un projet commun pour mettre fin au système Nirlo", explique le président de la Cinor, pas tendre avec son vice-président à l'intercommunalité, et vice-versa.
"Nous partageons le même socle de valeurs, certains d'entre nous venons ou avons fait partie de la même famille politique (NDLR: Céline Sitouze et Christian Annette). On se retrouve sur beaucoup de points, cela s'est vu dans nos programmes respectifs lors du premier tour", argue Gérald Maillot. Une union qui s'est donc faite "naturellement" insiste le candidat, "parce que nous sommes pour un véritable changement à Sainte-Marie".
"Je me souviens des habitants que j’ai rencontrés pendant la campagne du premier tour qui me disaient : pourquoi zot i travay pa ensemb ? J’ai pris mes responsabilités. J’ai pris en compte leur demande tout en mettant en avant mes projets et mes idées pour Sainte-Marie", indique pour sa part Grégoire Cordeboeuf, qui a rejoint cette union autour de Gérald Maillot pour une "gestion plus cadrée de la commune".
"Très heureuse" de ce rassemblement, la conseillère municipale d'opposition Céline Sitouze estime que, désormais, toutes les parties prenantes sont prêtes à travailler ensemble, "notamment sur le plan programmatique". "Énormément de mesures que j'avais proposées se retrouvent dans le programme mais aussi parce que nous étions sur la même longueur d'ondes en matière d'éducation, de logement, de politique sociale mais surtout de politique de l'emploi", explique l'opposante sainte-marienne.
Un avis partagé par son collègue Christian Annette, pour qui l'emploi reste la priorité "absolue" pour les Sainte-Mariens, qui sont près de 6300 à connaître le chômage. "Inexplicable" pour Christian Annette, "au vu de nos formidables atouts fonciers, naturels et agricoles".
Outre l'accompagnement individuel des artisans et chefs d'entreprises pour accéder aux marchés publics, l'insertion des jeunes moins qualifiés ou encore la transformation de la commune en un territoire touristique "doté d’équipements nécessaires et créateurs d’emplois", Christian Annette plaide aussi pour la création d'une zone d'activité sur le site de la plaine de Gillot, avec un potentiel de 4000 emplois qualifiés dans les secteurs de la recherche & développement et de la production des biens et des services à l’export aérien.
Christian Annette voit en le 28 juin prochain une occasion unique "d'en finir avec les affaires de corruption, de favoritisme de prise illégale d’intérêts et de détournements d’argent public". "Les Sainte-Mariens savent que j'ai défendu leurs intérêts ces 12 dernières années, avec les recours menés auprès des services de l'Etat, du procureur de la République ou la CRC et ça commence à porter ses fruits. Les Sainte-Mariens en ont marre de faire la une des journaux avec ces affaires", clame le responsable socialiste.
Et une nouvelle affaire pourrait prochainement ébranler la majorité sortante à en croire Gérald Maillot et ses colistiers, qui soupçonnent l'équipe de campagne de Richard Nirlo de récupérer des procurations frauduleuses. Un signalement a été déposé auprès du procureur de la République et du préfet, "bien avant que sorte l'affaire de Marseille" (une perquisition avait eu lieu samedi dans la cité phocéenne pour les mêmes raisons, ndlr) .
"Il se trouve qu'un médecin se retrouve sur la liste de Richard Nirlo dont nous soupçonnons de délivrer de faux certificats médicaux rendant les procurations illégales", assure Gérald Maillot, qui demande l'ouverture d'une enquête "maintenant", comme à Marseille "où cela a pris quelques jours" mais "pas après les élections" car dit-il, "il sera trop tard ensuite":
Municipales à Ste-Marie: 4 listes fusionnent derrière Gérald Maillot contre Richard Nirlo
Tête de liste de ce rassemblement, Gérald Maillot, arrivé en seconde position (23,7%) lors du premier tour derrière le maire sortant Richard Nirlo (36%) et juste devant sa nouvelle colistière Céline Sitouze (13,41%), explique les raisons de cette union retrouvée au sein de l'opposition sainte-marienne. "Il était naturel que les listes ayant réussi à se qualifier au second tour s'entendent sur un projet commun pour mettre fin au système Nirlo", explique le président de la Cinor, pas tendre avec son vice-président à l'intercommunalité, et vice-versa.
La droite rassemblée derrière Richard Nirlo pour affronter "l'escroquerie politique"
"Nous partageons le même socle de valeurs, certains d'entre nous venons ou avons fait partie de la même famille politique (NDLR: Céline Sitouze et Christian Annette). On se retrouve sur beaucoup de points, cela s'est vu dans nos programmes respectifs lors du premier tour", argue Gérald Maillot. Une union qui s'est donc faite "naturellement" insiste le candidat, "parce que nous sommes pour un véritable changement à Sainte-Marie".
"Je me souviens des habitants que j’ai rencontrés pendant la campagne du premier tour qui me disaient : pourquoi zot i travay pa ensemb ? J’ai pris mes responsabilités. J’ai pris en compte leur demande tout en mettant en avant mes projets et mes idées pour Sainte-Marie", indique pour sa part Grégoire Cordeboeuf, qui a rejoint cette union autour de Gérald Maillot pour une "gestion plus cadrée de la commune".
"Très heureuse" de ce rassemblement, la conseillère municipale d'opposition Céline Sitouze estime que, désormais, toutes les parties prenantes sont prêtes à travailler ensemble, "notamment sur le plan programmatique". "Énormément de mesures que j'avais proposées se retrouvent dans le programme mais aussi parce que nous étions sur la même longueur d'ondes en matière d'éducation, de logement, de politique sociale mais surtout de politique de l'emploi", explique l'opposante sainte-marienne.
Un avis partagé par son collègue Christian Annette, pour qui l'emploi reste la priorité "absolue" pour les Sainte-Mariens, qui sont près de 6300 à connaître le chômage. "Inexplicable" pour Christian Annette, "au vu de nos formidables atouts fonciers, naturels et agricoles".
Outre l'accompagnement individuel des artisans et chefs d'entreprises pour accéder aux marchés publics, l'insertion des jeunes moins qualifiés ou encore la transformation de la commune en un territoire touristique "doté d’équipements nécessaires et créateurs d’emplois", Christian Annette plaide aussi pour la création d'une zone d'activité sur le site de la plaine de Gillot, avec un potentiel de 4000 emplois qualifiés dans les secteurs de la recherche & développement et de la production des biens et des services à l’export aérien.
Christian Annette voit en le 28 juin prochain une occasion unique "d'en finir avec les affaires de corruption, de favoritisme de prise illégale d’intérêts et de détournements d’argent public". "Les Sainte-Mariens savent que j'ai défendu leurs intérêts ces 12 dernières années, avec les recours menés auprès des services de l'Etat, du procureur de la République ou la CRC et ça commence à porter ses fruits. Les Sainte-Mariens en ont marre de faire la une des journaux avec ces affaires", clame le responsable socialiste.
Et une nouvelle affaire pourrait prochainement ébranler la majorité sortante à en croire Gérald Maillot et ses colistiers, qui soupçonnent l'équipe de campagne de Richard Nirlo de récupérer des procurations frauduleuses. Un signalement a été déposé auprès du procureur de la République et du préfet, "bien avant que sorte l'affaire de Marseille" (une perquisition avait eu lieu samedi dans la cité phocéenne pour les mêmes raisons, ndlr) .
"Il se trouve qu'un médecin se retrouve sur la liste de Richard Nirlo dont nous soupçonnons de délivrer de faux certificats médicaux rendant les procurations illégales", assure Gérald Maillot, qui demande l'ouverture d'une enquête "maintenant", comme à Marseille "où cela a pris quelques jours" mais "pas après les élections" car dit-il, "il sera trop tard ensuite":