S'il a agi, c'est "sous le coup de la colère", après "de nombreuses humiliations" et une dizaine de bières, livre Olivier.
L'homme de 37 ans travaille dans la même association de valorisation du patrimoine que la victime. Il est venu à plusieurs reprises chez elle pour boire des verres et les choses sont allées plus loin une fois. Mais sa collègue a entamé une relation avec un autre employé de l'association et le nouveau couple s'acharnerait sur Olivier.
Lundi, Olivier s'enivre et ne cesse de ruminer cette situation. En quête de réponse, il se rend en fin de journée chez sa collègue mais, en son absence, se hisse au premier étage et s'introduit dans l'appartement. Dans la chambre, il met le feu à un oreiller et prend la fuite. Les flammes se propagent rapidement au volet de l'appartement du dessus et aux parties communes. L'incendie cause la mort du chat et du lapin de la victime, mère d'une enfant de 4 ans.
Pris de remords, Olivier appelle la police le lendemain pour se dénoncer. "J'étais en colère, je n'ai pas réfléchi", explique le trentenaire au casier vierge à la barre du tribunal correctionnel de Saint-Pierre.
"Par colère, par vengeance", les faits auraient pu être dramatiques, rappelle le ministère public qui s'inquiète des "explications de surface" données par le prévenu et surtout il n'a "pas eu un mot pour la victime". 36 mois de prison dont 18 de sursis sont requis.
Le contexte professionnel confirmé par l'employeur, qui qualifie le nouveau couple comme "anxiogène au sein d'un groupe", la défense assurée par Me Victoria Rouxel plaide pour un aménagement de peine et contre un maintien en détention.
Olivier écope de 2 ans de prison dont 12 mois avec sursis probatoire. L'interdiction de contact et de paraitre au domicile de la victime ainsi que l'obligation de soins, de travailler et de réparer les dommages ont été prononcées. Les préjudices seront évalués lors d'un prochain procès. A l'issue de la lecture de sa condamnation, Olivier est retourné en prison.
L'homme de 37 ans travaille dans la même association de valorisation du patrimoine que la victime. Il est venu à plusieurs reprises chez elle pour boire des verres et les choses sont allées plus loin une fois. Mais sa collègue a entamé une relation avec un autre employé de l'association et le nouveau couple s'acharnerait sur Olivier.
Lundi, Olivier s'enivre et ne cesse de ruminer cette situation. En quête de réponse, il se rend en fin de journée chez sa collègue mais, en son absence, se hisse au premier étage et s'introduit dans l'appartement. Dans la chambre, il met le feu à un oreiller et prend la fuite. Les flammes se propagent rapidement au volet de l'appartement du dessus et aux parties communes. L'incendie cause la mort du chat et du lapin de la victime, mère d'une enfant de 4 ans.
Pris de remords, Olivier appelle la police le lendemain pour se dénoncer. "J'étais en colère, je n'ai pas réfléchi", explique le trentenaire au casier vierge à la barre du tribunal correctionnel de Saint-Pierre.
"Par colère, par vengeance", les faits auraient pu être dramatiques, rappelle le ministère public qui s'inquiète des "explications de surface" données par le prévenu et surtout il n'a "pas eu un mot pour la victime". 36 mois de prison dont 18 de sursis sont requis.
Le contexte professionnel confirmé par l'employeur, qui qualifie le nouveau couple comme "anxiogène au sein d'un groupe", la défense assurée par Me Victoria Rouxel plaide pour un aménagement de peine et contre un maintien en détention.
Olivier écope de 2 ans de prison dont 12 mois avec sursis probatoire. L'interdiction de contact et de paraitre au domicile de la victime ainsi que l'obligation de soins, de travailler et de réparer les dommages ont été prononcées. Les préjudices seront évalués lors d'un prochain procès. A l'issue de la lecture de sa condamnation, Olivier est retourné en prison.