
Jeudi 26 mai, la police municipale de Saint-Pierre intervient pour une bagarre. Arrivés sur place, ils voient Djamel frapper un homme avec un casque. Une autre personne est allongée à terre. Ils tentent de mettre fin à l’altercation mais l’imposant jeune homme de 25 ans résiste de toutes ses forces.
La police nationale et la brigade anticriminalité (BAC) arrivent en renfort mais Djamel résiste toujours violemment et menace de mort les agents. Finalement, un policier va devoir faire usage de son taser pour neutraliser l’individu.
Une fois placé en garde à vue, son excès de rage se poursuit. Il frappe des agents et menace de les tuer à sa sortie. Ils doivent se mettre à quatre pour le maîtriser. Il va même blesser légèrement une policière en attrapant sa jambe à travers la trappe qui sert à passer les repas. Il repeint également sa cellule à l’aide de ses excréments.
Transféré à La Réunion durant son incarcération
Face à un tel déchaînement de violences, juge, procureur et avocats s’accordent pour demander un renvoi afin de réaliser une expertise psychiatrique du prévenu.
Le tribunal devait donc décider de maintenir ou non le prévenu en détention. Si l’audition de Djamel n’avait pas permis de comprendre sa situation, la présidente du tribunal arrive à le faire parler.
Il explique avoir été transféré à La Réunion durant sa dernière détention. S’il affirme à la juge que c’est pour une question de place, le parquet affirme que c’est en raison de son comportement. À sa sortie de détention, il s’est retrouvé seul à La Réunion. S’il est bien suivi par le service pénitentiaire d’insertion et de probation (SPIP) qui lui a trouvé un contrat et un logement dans un foyer, les relations sont "chaotiques".
"Si vous voulez rentrer à Mayotte, essayez de le faire paisiblement"
Lors de ses rencontres avec les agents du SPIP, il a indiqué être prêt à récidiver et à retourner en prison lorsque sa période de suivi sera terminée le 26 mai. C’est ce qui s’est exactement produit le jour même.
"Je n’ai pas de famille. Je ne sais pas comment faire. Je veux pas être SDF à La Réunion", explique le prévenu. Il indique ensuite qu’il pensait être renvoyé à Mayotte s’il était mis en prison.
Le tribunal va décider de le maintenir en détention jusqu’au procès. Il est transféré à Domenjod où il pourra bénéficier d’un accompagnement psychiatrique. "Le tribunal n’est pas insensible à votre situation. Mais si vous voulez rentrer à Mayotte, essayez de le faire paisiblement", le prévient une dernière fois la juge.
La police nationale et la brigade anticriminalité (BAC) arrivent en renfort mais Djamel résiste toujours violemment et menace de mort les agents. Finalement, un policier va devoir faire usage de son taser pour neutraliser l’individu.
Une fois placé en garde à vue, son excès de rage se poursuit. Il frappe des agents et menace de les tuer à sa sortie. Ils doivent se mettre à quatre pour le maîtriser. Il va même blesser légèrement une policière en attrapant sa jambe à travers la trappe qui sert à passer les repas. Il repeint également sa cellule à l’aide de ses excréments.
Transféré à La Réunion durant son incarcération
Face à un tel déchaînement de violences, juge, procureur et avocats s’accordent pour demander un renvoi afin de réaliser une expertise psychiatrique du prévenu.
Le tribunal devait donc décider de maintenir ou non le prévenu en détention. Si l’audition de Djamel n’avait pas permis de comprendre sa situation, la présidente du tribunal arrive à le faire parler.
Il explique avoir été transféré à La Réunion durant sa dernière détention. S’il affirme à la juge que c’est pour une question de place, le parquet affirme que c’est en raison de son comportement. À sa sortie de détention, il s’est retrouvé seul à La Réunion. S’il est bien suivi par le service pénitentiaire d’insertion et de probation (SPIP) qui lui a trouvé un contrat et un logement dans un foyer, les relations sont "chaotiques".
"Si vous voulez rentrer à Mayotte, essayez de le faire paisiblement"
Lors de ses rencontres avec les agents du SPIP, il a indiqué être prêt à récidiver et à retourner en prison lorsque sa période de suivi sera terminée le 26 mai. C’est ce qui s’est exactement produit le jour même.
"Je n’ai pas de famille. Je ne sais pas comment faire. Je veux pas être SDF à La Réunion", explique le prévenu. Il indique ensuite qu’il pensait être renvoyé à Mayotte s’il était mis en prison.
Le tribunal va décider de le maintenir en détention jusqu’au procès. Il est transféré à Domenjod où il pourra bénéficier d’un accompagnement psychiatrique. "Le tribunal n’est pas insensible à votre situation. Mais si vous voulez rentrer à Mayotte, essayez de le faire paisiblement", le prévient une dernière fois la juge.