L'histoire qu'ont vécue ces trois femmes qui ne se connaissent pas à de quoi défrayer la chronique judiciaire. Car malgré leur différence d'âge, 28, 53 et 66 ans, et de lieu de vie, Saint-Benoit et Saint-Paul, elles ont croisé la route de Gianni P., un jeune homme incapable de maîtriser ses pulsions sexuelles et violentes. Ainsi, en 2021, une de ses victimes présumées a été retrouvée par des voisins alertés par des cris en pleine nuit dévêtue et le visage couvert de plusieurs plaies.
En 2020, deux autres femmes avaient subi, elles aussi dans leur sommeil, les assauts et les violences du jeune homme de 25 ans. Selon les éléments de l'enquête qui n'est pas encore terminée, l'auteur présumé repérait ses proies dans des secteurs qu'il connaissait lui-même pour y avoir vécu. Il choisissait de préférence des femmes qui vivaient seules ou avec leur mère pour ensuite s'introduire à leur domicile en pleine nuit pour les violer.
En 2020, deux autres femmes avaient subi, elles aussi dans leur sommeil, les assauts et les violences du jeune homme de 25 ans. Selon les éléments de l'enquête qui n'est pas encore terminée, l'auteur présumé repérait ses proies dans des secteurs qu'il connaissait lui-même pour y avoir vécu. Il choisissait de préférence des femmes qui vivaient seules ou avec leur mère pour ensuite s'introduire à leur domicile en pleine nuit pour les violer.
Ce mardi, le mis en cause comparaissait à la cour d'appel devant les juges de l'instruction invités à se prononcer sur la prolongation de sa détention provisoire pour une durée de quatre mois supplémentaires. L'ordonnance de règlement n'est en effet pas encore rendue dans cette affaire.
L'avocate générale a requis le maintien sous les verrous pour éviter le risque de pression sur les victimes et prévenir le risque de réitération des faits. "Les experts émettent des réserves sur son évolution et mettent en exergue son défaut de mentalisation, son impulsivité et sa consommation massive de stupéfiants", a argumenté Emmanuelle Barre pour le parquet général.
De son côté, Gianni P., qui paraissait égaré dans le box des détenus, n'a pas souhaité faire de déclaration. Au soutien de ses intérêts, son avocate, Me Nawel Beikrit, a souligné le fait que son client reconnaissait les faits et que lors des confrontations "tout s'était bien passé". "Il a conscience de la gravité des faits", a ajouté la robe noire.
Ce mercredi, après en avoir délibéré, les magistrats de la chambre de l'instruction ont décidé que le suspect resterait encore en détention en attendant son futur procès devant la cour criminelle.
L'avocate générale a requis le maintien sous les verrous pour éviter le risque de pression sur les victimes et prévenir le risque de réitération des faits. "Les experts émettent des réserves sur son évolution et mettent en exergue son défaut de mentalisation, son impulsivité et sa consommation massive de stupéfiants", a argumenté Emmanuelle Barre pour le parquet général.
De son côté, Gianni P., qui paraissait égaré dans le box des détenus, n'a pas souhaité faire de déclaration. Au soutien de ses intérêts, son avocate, Me Nawel Beikrit, a souligné le fait que son client reconnaissait les faits et que lors des confrontations "tout s'était bien passé". "Il a conscience de la gravité des faits", a ajouté la robe noire.
Ce mercredi, après en avoir délibéré, les magistrats de la chambre de l'instruction ont décidé que le suspect resterait encore en détention en attendant son futur procès devant la cour criminelle.