Le vendredi 18 mars, un homme de 75 ans a été frappé à Saint-Paul devant son domicile. Antoine Dugain ne se relèvera plus des blessures infligées ce jour-là.
C'est dans un état désespéré qu'il avait été transféré au service neurologie du Centre hospitalier de Saint-Pierre environ 2 heures après les faits.
Le vieil homme est décédé sur son lit d'hôpital mercredi dernier après quasiment deux semaines d'hospitalisation sans réel espoir de pouvoir le ramener à la vie. C'est dans la plus grande discrétion que ses obsèques se sont déroulées dimanche dernier, ses connaissances nous précisant que leur ami avait toujours été opposé à ce qu'un avis obsèque soit diffusé lorsqu'il s'en irait.
Sa mort jette un froid dans le quartier dans lequel le visage de cet homme paisible faisait partie du décor. Un ancien du quartier, "un bosseur", connu pour ses activités dans le milieu du transport. Impliqué dans la vie du temple hindou du quartier de Savanna, Antoine Dugain laisse un souvenir ému à ses connaissances.
Il n'a pas eu le temps de prévenir les gendarmes
C'est visiblement une remarque mal appréciée par l'une des enfants de la famille voisine qui a donné lieu à une bagarre dont le vieil homme ne pouvait sortir vainqueur à son âge avancé. Après cette remarque, une jeune femme de la famille voisine s'en est allée le dire à ses proches. Dès lors, plusieurs membres de la famille voisine sont venus demander des comptes. Des jeunes puis le père de ces derniers sont arrivés tour à tour. Selon nos informations, Antoine Dugain aurait essuyé des crachats. C'est alors qu'il a demandé à sa femme de lui apporter son téléphone. Mais quand elle reviendra, il sera déjà au sol.
Comme nous vous l'indiquions hier soir, c'est une remarque sur des détritus encore retrouvés devant le portail du septuagénaire qui aurait été le déclencheur de cette agression. Mais ce motif futile arrivait dans un contexte de relations de voisinage compliquées depuis longtemps.
Ce jour, le parquet de Saint-Denis nous confirmait l'ouverture d'une information judiciaire pour violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner. L'auteur présumé des coups mortels a été présenté ce mardi après-midi devant le juge d'instruction puis devant le juge des libertés et de la détention. Celui qui est poursuivi par la justice est le père de famille âgé de 55 ans.
Joachim I., né en 1967, s'est présenté en short et savates devant les magistrats et a souhaité garder le silence, sa défense étant assurée par Me Quitterie Viel du cabinet MCC Avocat. Son client était alcoolisé au moment des faits.
Devant le juge d'instruction, il a été mis en examen pour violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner. Il encourt 15 ans de prison.
Son avocate a indiqué que son client est sous le choc et complètement épuisé. Elle a ajouté que la famille de son client a déjà été entendue et qu’il n’y a pas de risques de pression. Il pourrait être logé ailleurs et son travail pourrait être délocalisé afin de s’éloigner du lieu des faits, a-t-elle proposé. "Il n’y a aucune intention de sa part de commettre de nouvelles violences. C’est un coup de poing malheureux alors que la victime s’était attaquée à son fils et à sa petite fille", a plaidé l'avocate. Ce mercredi 6 avril, un voisin du mis en examen porte à la connaissance du public que l'homme de 75 ans avait un morceau de bois dans la main au moment des faits.
La procureure de la République avait requis son placement en détention provisoire malgré un casier judiciaire vierge. Car dans ce dossier, des témoins devront être entendus et différentes versions ont été données. Un seul coup de poing aurait été porté, entraînant la mort de son voisin sur la voie publique. "En bon père de famille, il n’aurait pas dû se mêler de cette histoire et faire appel aux forces de l’ordre", a évoqué la procureure de la République.
Ses réquisitions de placement en détention provisoire ont été suivies par le JLD.
C'est dans un état désespéré qu'il avait été transféré au service neurologie du Centre hospitalier de Saint-Pierre environ 2 heures après les faits.
Le vieil homme est décédé sur son lit d'hôpital mercredi dernier après quasiment deux semaines d'hospitalisation sans réel espoir de pouvoir le ramener à la vie. C'est dans la plus grande discrétion que ses obsèques se sont déroulées dimanche dernier, ses connaissances nous précisant que leur ami avait toujours été opposé à ce qu'un avis obsèque soit diffusé lorsqu'il s'en irait.
Sa mort jette un froid dans le quartier dans lequel le visage de cet homme paisible faisait partie du décor. Un ancien du quartier, "un bosseur", connu pour ses activités dans le milieu du transport. Impliqué dans la vie du temple hindou du quartier de Savanna, Antoine Dugain laisse un souvenir ému à ses connaissances.
Il n'a pas eu le temps de prévenir les gendarmes
C'est visiblement une remarque mal appréciée par l'une des enfants de la famille voisine qui a donné lieu à une bagarre dont le vieil homme ne pouvait sortir vainqueur à son âge avancé. Après cette remarque, une jeune femme de la famille voisine s'en est allée le dire à ses proches. Dès lors, plusieurs membres de la famille voisine sont venus demander des comptes. Des jeunes puis le père de ces derniers sont arrivés tour à tour. Selon nos informations, Antoine Dugain aurait essuyé des crachats. C'est alors qu'il a demandé à sa femme de lui apporter son téléphone. Mais quand elle reviendra, il sera déjà au sol.
Comme nous vous l'indiquions hier soir, c'est une remarque sur des détritus encore retrouvés devant le portail du septuagénaire qui aurait été le déclencheur de cette agression. Mais ce motif futile arrivait dans un contexte de relations de voisinage compliquées depuis longtemps.
Ce jour, le parquet de Saint-Denis nous confirmait l'ouverture d'une information judiciaire pour violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner. L'auteur présumé des coups mortels a été présenté ce mardi après-midi devant le juge d'instruction puis devant le juge des libertés et de la détention. Celui qui est poursuivi par la justice est le père de famille âgé de 55 ans.
Joachim I., né en 1967, s'est présenté en short et savates devant les magistrats et a souhaité garder le silence, sa défense étant assurée par Me Quitterie Viel du cabinet MCC Avocat. Son client était alcoolisé au moment des faits.
Devant le juge d'instruction, il a été mis en examen pour violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner. Il encourt 15 ans de prison.
Son avocate a indiqué que son client est sous le choc et complètement épuisé. Elle a ajouté que la famille de son client a déjà été entendue et qu’il n’y a pas de risques de pression. Il pourrait être logé ailleurs et son travail pourrait être délocalisé afin de s’éloigner du lieu des faits, a-t-elle proposé. "Il n’y a aucune intention de sa part de commettre de nouvelles violences. C’est un coup de poing malheureux alors que la victime s’était attaquée à son fils et à sa petite fille", a plaidé l'avocate. Ce mercredi 6 avril, un voisin du mis en examen porte à la connaissance du public que l'homme de 75 ans avait un morceau de bois dans la main au moment des faits.
La procureure de la République avait requis son placement en détention provisoire malgré un casier judiciaire vierge. Car dans ce dossier, des témoins devront être entendus et différentes versions ont été données. Un seul coup de poing aurait été porté, entraînant la mort de son voisin sur la voie publique. "En bon père de famille, il n’aurait pas dû se mêler de cette histoire et faire appel aux forces de l’ordre", a évoqué la procureure de la République.
Ses réquisitions de placement en détention provisoire ont été suivies par le JLD.