"Les caisses sont vides" d'un côté. "La baisse de la dotation globale change la donne !" de l'autre. Opposition et majorité n’ont pas les mêmes lunettes pour commenter l’état des finances de la collectivité après deux ans de mandature.
Les élus d’opposition écologistes, bien préparés et particulièrement avisés, ont pallié ce jeudi à l’absence des ténors du PLR, à l’exception de Jean-Marc Gamarus.
L’affaire qui intéressait l’assistance : les orientations budgétaires qui voient se profiler une augmentation des taux de la fiscalité locale. Une décision qui sera entérinée dans les deux mois, lors du plus proche conseil. Ce jeudi après-midi, seul un débat sans vote offrait à l'opposition et à la majorité l'occasion de s'empoigner une nouvelle fois.
Joseph Sinimalé a voulu déminer le terrain des critiques au cours d’un préambule qui reprenait la litanie des reproches faits par "un tiers des communes de France et de Navarre".
La baisse de la dotation globale de l’Etat, qui s’impose aux collectivités locales et que personne ne conteste d'ailleurs, a cependant bon dos selon l’opposition qui n’y voit qu'un prétexte vaseux.
"Embauches électoralistes" pour Mélissa Cousin, "vente de la médiathèque" qui aurait dû, et largement, compenser "la baisse de la DGF qui n’est finalement que de deux millions d’euros", persiste Charles Moyac. Les écologistes commentent amèrement la décision de la majorité qui consistera "à faire payer cette mauvaise gestion aux contribuables saint-paulois."
Gamarus : "La gestion calamiteuse de votre équipe"
"La baisse des dotations globales était prévisible. Elle passe de 23,6 millions à 21,8 millions d’euros pour Saint-Paul", résume-t-il son incompréhension. S’il y a eu dérapage et imprévision qui amèneront donc à une augmentation des impôts, ce n’est donc pas sur le poste de la DGF qu'elle s'explique selon le groupe EELV/PLR.
En première ligne, en tant qu’adjoint aux finances, Cyrille Melchior sort le contentieux du tiroir.
"Saint-Paul n’est pas dans la situation catastrophique dans laquelle l’opposition tente de faire croire qu’elle se trouve. Les charges de personnel ont augmenté certes, mais la masse financière supplémentaire est supportée par l’Etat", ajuste l’élu. Cyrille Melchior fait référence aux contrats aidés. Il ajoute : "la masse financière supportée par les Saint-Paulois est en baisse". Mieux selon lui, les charges de personnel régressent à la lumière de la comparaison avec les exercices budgétaires précédents, années Bello compris. Son poids sur les dépenses de fonctionnement était de 61% en 2012 selon ses recherches. Elle sont de 55,7% cette année, après 58% l’exercice dernier.
Autre chiffre flatteur qu’expose Cyrille Melchior, celui des 2,3 millions d’euros d’épargne nette dégagée en 2015, soit 2 M de plus en une année, et ce malgré le contexte national inlassablement ressassé.
"Je reste pantois face à l’exercice d’équilibriste réalisé par M. l’adjoint aux finances. On a laissé 14 millions d’euros dans les caisses de la commune lors de notre départ", rétorque Jean-Marc Gamarus. "9,7 millions plus exactement !" réplique Cyrille Melchior. "Il y a des mythes qu’il faut faire tomber !"
La majorité évoque des dettes non honorées sous l'ère Bello
"Les comptes sont plombés. Les chiffres sont cruels. Ils prouvent et condamnent la gestion calamiteuse de votre équipe. Saint-Paul est en état d’urgence financière. Vous avez réalisé l’exploit de mettre notre commune dans le rouge en deux ans", persiste l’ex-adjoint d'Huguette Bello.
"7,5 millions d’euros, ce sont les dettes (envers la Sécu, la Caf, la Région,...) que nous avons trouvées dans les tiroirs", non honorées sous l’ancienne mandature, lui répond l’actuel 2e adjoint de Sinimalé.
Le maire, qui se présente comme peu impressionné par les charges de l’opposition, rappelle que, quoi qu’il arrive, si son budget 2016 venait à être contesté, il le sera par le préfet et la chambre régionale des comptes. En arbitres. Ça tombe bien, les bleus budgétaires sont expédiés "aux autorités compétentes dès demain."
Les élus d’opposition écologistes, bien préparés et particulièrement avisés, ont pallié ce jeudi à l’absence des ténors du PLR, à l’exception de Jean-Marc Gamarus.
L’affaire qui intéressait l’assistance : les orientations budgétaires qui voient se profiler une augmentation des taux de la fiscalité locale. Une décision qui sera entérinée dans les deux mois, lors du plus proche conseil. Ce jeudi après-midi, seul un débat sans vote offrait à l'opposition et à la majorité l'occasion de s'empoigner une nouvelle fois.
Joseph Sinimalé a voulu déminer le terrain des critiques au cours d’un préambule qui reprenait la litanie des reproches faits par "un tiers des communes de France et de Navarre".
La baisse de la dotation globale de l’Etat, qui s’impose aux collectivités locales et que personne ne conteste d'ailleurs, a cependant bon dos selon l’opposition qui n’y voit qu'un prétexte vaseux.
"Embauches électoralistes" pour Mélissa Cousin, "vente de la médiathèque" qui aurait dû, et largement, compenser "la baisse de la DGF qui n’est finalement que de deux millions d’euros", persiste Charles Moyac. Les écologistes commentent amèrement la décision de la majorité qui consistera "à faire payer cette mauvaise gestion aux contribuables saint-paulois."
Gamarus : "La gestion calamiteuse de votre équipe"
"La baisse des dotations globales était prévisible. Elle passe de 23,6 millions à 21,8 millions d’euros pour Saint-Paul", résume-t-il son incompréhension. S’il y a eu dérapage et imprévision qui amèneront donc à une augmentation des impôts, ce n’est donc pas sur le poste de la DGF qu'elle s'explique selon le groupe EELV/PLR.
En première ligne, en tant qu’adjoint aux finances, Cyrille Melchior sort le contentieux du tiroir.
"Saint-Paul n’est pas dans la situation catastrophique dans laquelle l’opposition tente de faire croire qu’elle se trouve. Les charges de personnel ont augmenté certes, mais la masse financière supplémentaire est supportée par l’Etat", ajuste l’élu. Cyrille Melchior fait référence aux contrats aidés. Il ajoute : "la masse financière supportée par les Saint-Paulois est en baisse". Mieux selon lui, les charges de personnel régressent à la lumière de la comparaison avec les exercices budgétaires précédents, années Bello compris. Son poids sur les dépenses de fonctionnement était de 61% en 2012 selon ses recherches. Elle sont de 55,7% cette année, après 58% l’exercice dernier.
Autre chiffre flatteur qu’expose Cyrille Melchior, celui des 2,3 millions d’euros d’épargne nette dégagée en 2015, soit 2 M de plus en une année, et ce malgré le contexte national inlassablement ressassé.
"Je reste pantois face à l’exercice d’équilibriste réalisé par M. l’adjoint aux finances. On a laissé 14 millions d’euros dans les caisses de la commune lors de notre départ", rétorque Jean-Marc Gamarus. "9,7 millions plus exactement !" réplique Cyrille Melchior. "Il y a des mythes qu’il faut faire tomber !"
La majorité évoque des dettes non honorées sous l'ère Bello
"Les comptes sont plombés. Les chiffres sont cruels. Ils prouvent et condamnent la gestion calamiteuse de votre équipe. Saint-Paul est en état d’urgence financière. Vous avez réalisé l’exploit de mettre notre commune dans le rouge en deux ans", persiste l’ex-adjoint d'Huguette Bello.
"7,5 millions d’euros, ce sont les dettes (envers la Sécu, la Caf, la Région,...) que nous avons trouvées dans les tiroirs", non honorées sous l’ancienne mandature, lui répond l’actuel 2e adjoint de Sinimalé.
Le maire, qui se présente comme peu impressionné par les charges de l’opposition, rappelle que, quoi qu’il arrive, si son budget 2016 venait à être contesté, il le sera par le préfet et la chambre régionale des comptes. En arbitres. Ça tombe bien, les bleus budgétaires sont expédiés "aux autorités compétentes dès demain."