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Saint-Paul : Il lui jette une bouteille au visage pour qu’elle arrête de boire

C'est une nouvelle chronique de la violence conjugale ordinaire qui s'est jouée à la chambre des comparutions immédiates ce mercredi. Un couple défoncé au rhum s'est disputé pour la énième fois devant un enfant de neuf ans avant que les coups ne fusent.

Ecrit par 2181159 – le mercredi 18 janvier 2023 à 20H43

A la barre du tribunal correctionnel de Saint-Denis ce mercredi, monsieur reconnait qu’il faut qu’il arrête de boire et se fasse soigner. Il aimerait également que sa compagne, avec qui il est en couple depuis deux ans, en fasse de même. Le 15 janvier, le couple très alcoolisé s’est disputé une fois de plus devant l’enfant de madame âgé de neuf ans.

Un sujet aussi banal que les soins du chien a provoqué la colère de madame qui a demandé gentiment à monsieur de « fermer sa gueule ». Mais au lieu d’obtempérer et pour la convaincre qu’il ne voyait pas les choses de cette façon, Alexandre L. a balancé la bouteille d’alcool qui se trouvait sur la table dans la figure de sa moitié.

Atteinte au visage, la victime souffrant d’une plaie de 5 cm à l’arcade sourcilière a été conduite à l’hôpital avec un taux d’alcool de 3gr/l. Six points de suture lui ont été posés. Son compagnon était quant à lui à 2gr/l. 

« On peut craindre le pire dans ce contexte de violences répétées au sein du couple. Madame ne veut pas porter plainte car elle est sous emprise. Le tout devant un enfant mineur, victime collatérale » a indiqué le procureur de la République. Car Alexandre L. a déjà été condamné en juillet 2022 à 6 mois de prison avec sursis pour des faits similaires, ajoutant une huitième condamnation à son casier judiciaire.

« Il est malade mais il le sait. Il faut que le tribunal l’encourage dans ce sens » a plaidé l’avocate du prévenu afin que sa peine soit assortie d’une injonction de soins. Le tribunal a entendu et a condamné le conjoint violent à 18 mois de prison dont 12 avec sursis probatoire, une obligation de soigner son addiction, de travailler et une interdiction d’entrer en contact avec la victime.

A la demande de l’Arajufa, l’Association réunionnaise pour l’aide juridique aux familles et aux victimes, l’enfant devra être indemnisé pour le préjudice subi.

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