
Le tribunal des Prud'hommes devra prochainement statuer sur une trentaine de dossiers précaires de la mairie de Saint-Paul. CEC (Contrat emploi consolidé), puis CAE (Contrat d'accompagnement à l'emploi), certains employés communaux de la ville de Saint-Paul ont cumulé pas moins de 6 à 7 ans d'emploi précaires. Ces derniers devaient ensuite bénéficier, conformément à la loi européenne de Janvier 1984, d'un Contrat à durée interminée (CDI) ayant travaillé plus de six ans dans la fonction publique.
Seulement cela n'a pas été le cas. C'est la raison pour laquelle entre 30 et 50 de leurs dossiers ont été portés à la connaissance des Prud'Hommes, qui doivent rendre leur décision le 2 mars prochain. Una affaire qui tarde à aboutir en raison des "accidents de procédures mis en œuvre par Madame Bello" accuse Alain Bénard.
L'ancien maire, qui fait aujourd'hui partie de l'opposition, explique cette non-pérennisation des emplois par "la manœuvre politique d'Huguette Bello qui consiste à refuser d'employer du personnel n'ayant pas fait campagne pour elle". Pour lui, l'actuelle maire de Saint-Paul retarde la procédure "pour ne pas amputer le budget 2009 et pour décourager les ex-salariés d'aller au bout de la procédure. Je peux même affirmer qu'il y a déjà eu des désistements à la suite de pressions".
Jean-Luc Saint-Alme, secrétaire général de Force Ouvrière à la mairie de Saint-Paul, espère la ré-intégration prochaine des pères de famille en CDI. Les indemnités pourraient varier, selon certaines sources, de 8.000 à 14.000 euros.
Nous n'avons pas pu joindre la mairie de Saint-Paul ce jour.
Seulement cela n'a pas été le cas. C'est la raison pour laquelle entre 30 et 50 de leurs dossiers ont été portés à la connaissance des Prud'Hommes, qui doivent rendre leur décision le 2 mars prochain. Una affaire qui tarde à aboutir en raison des "accidents de procédures mis en œuvre par Madame Bello" accuse Alain Bénard.
L'ancien maire, qui fait aujourd'hui partie de l'opposition, explique cette non-pérennisation des emplois par "la manœuvre politique d'Huguette Bello qui consiste à refuser d'employer du personnel n'ayant pas fait campagne pour elle". Pour lui, l'actuelle maire de Saint-Paul retarde la procédure "pour ne pas amputer le budget 2009 et pour décourager les ex-salariés d'aller au bout de la procédure. Je peux même affirmer qu'il y a déjà eu des désistements à la suite de pressions".
Jean-Luc Saint-Alme, secrétaire général de Force Ouvrière à la mairie de Saint-Paul, espère la ré-intégration prochaine des pères de famille en CDI. Les indemnités pourraient varier, selon certaines sources, de 8.000 à 14.000 euros.
Nous n'avons pas pu joindre la mairie de Saint-Paul ce jour.