Ils ont obtenu 8,8% (873 voix) ce dimanche et veulent continuer à peser pour le second tour qui se jouera sans eux. Alors que l’avance est confortable pour Cyrille Melchior et Marie Gertrude Carpanin sur le canton 17 de Saint-Paul, le binôme PCR Ajaguin/Charolais adresse une consigne de vote on ne peut plus claire.
« La candidature que nous présentions à ces élections départementales se voulait un message de renouveau des pratiques politiques sur le nouveau premier canton de Saint-Paul : assez de mensonges, assez de cumul et assez d’absence ! », lancent Iréné Ajaguin Soleyen et Céline Charolais Hoarau.
« C’est parmi les abstentionnistes que ce message a trouvé son plus grand écho », ajoutent-ils. Raison pour laquelle dimanche soir, et ce malgré ses 50,06%, le conseiller sortant de la droite n’a pas été en mesure de plier l’affaire dès le premier tour.
« La campagne électorale écoulée a encore été le théâtre de pression sur les employés communaux, de corruption, de coups bas, jusqu’à utiliser les délibérations municipales pour empêcher quelqu’un d’être candidat. Tout ce que les 60% d’électeurs ont rejeté par l’abstention. Dans ces conditions, nous ne pouvons qu’être admiratifs des 873 électeurs qui nous ont accordé leur confiance », remercie le binôme du PCR sur Saint-Paul 1.
« Des deux candidats restants au second tour, l’un a été privé de sa permanence de campagne par l’autre, le candidat officiel de la mairie. Le même premier a également été privé de ses délégations municipales à la demande du second… », ironisent-ils en faisant référence à Erick Gangama, neveu de Joseph Sinimalé qui était encore adjoint de quartier il y a un mois, avant son retrait de délégation pour avoir maintenu sa candidature.
Le binôme PCR, arrivé 4e après le PLR, adresse une consigne de vote qui a le mérite de la clarté. « Conformément aux valeurs portées par notre candidature, nous ne pouvons tolérer de telles pratiques anti-démocratiques. Nous appelons donc à sanctionner le candidat officiel de la mairie. »