Loin de l’effervescence de l’année dernière lors de l’annonce de la baisse "historique" de 3% de la taxe foncière, c’est dans une ambiance plus classique que s’est déroulé le conseil municipal de Saint-Louis portant sur les orientations budgétaires 2023. Mais si le décorum est beaucoup moins spectaculaire, les nouvelles restent positives pour les Saint-Louisiens.
"Pour 2023, nos perspectives actuelles écartent toute hausse des taux. Le gel est garanti cette année. Nous allons peut-être réitérer l’exploit de l’année dernière si nous enregistrons un surplus de fiscalité lié aux nouvelles constructions. Dans ce cas, nous procéderons à une baisse proportionnelle de la taxe foncière", annonce Juliana M’Doihoma. Une nouvelle baisse des taux est donc possible lorsque l’État communiquera les recettes fiscales de la ville durant le mois de mars.
Si les recettes fiscales liées à la taxe foncière ne sont pas encore connues pour 2023, la maire de Saint-Louis assure déjà que l’état de santé financier de la commune est "rassurant et résistant. En 2022, notre bonne gestion a permis d’assainir notre crédibilité auprès de nos partenaires", se félicite l’édile.
Saint-Louis enregistre à nouveau un résultat global en excédent malgré la hausse des dépenses dues à l’inflation, principalement liée à l’énergie et au dégel du point d’indice des salaires. Ainsi, pour la 3e année consécutive, l’épargne nette de la ville est dans le positif avec 4,8 millions d'euros. De bons chiffres qui permettent de ramener la capacité de désendettement de la ville à 4 ans, alors qu’il était de 86 ans en 2019.
"Pour 2023, nos perspectives actuelles écartent toute hausse des taux. Le gel est garanti cette année. Nous allons peut-être réitérer l’exploit de l’année dernière si nous enregistrons un surplus de fiscalité lié aux nouvelles constructions. Dans ce cas, nous procéderons à une baisse proportionnelle de la taxe foncière", annonce Juliana M’Doihoma. Une nouvelle baisse des taux est donc possible lorsque l’État communiquera les recettes fiscales de la ville durant le mois de mars.
Si les recettes fiscales liées à la taxe foncière ne sont pas encore connues pour 2023, la maire de Saint-Louis assure déjà que l’état de santé financier de la commune est "rassurant et résistant. En 2022, notre bonne gestion a permis d’assainir notre crédibilité auprès de nos partenaires", se félicite l’édile.
Saint-Louis enregistre à nouveau un résultat global en excédent malgré la hausse des dépenses dues à l’inflation, principalement liée à l’énergie et au dégel du point d’indice des salaires. Ainsi, pour la 3e année consécutive, l’épargne nette de la ville est dans le positif avec 4,8 millions d'euros. De bons chiffres qui permettent de ramener la capacité de désendettement de la ville à 4 ans, alors qu’il était de 86 ans en 2019.
Investir dans l’éducation et la proximité
"Les défis sont de taille, mais nous avons un cap. Nous veillons à ce que la Ville se donne désormais les moyens de son ambition : retrouver sa juste place dans le bassin sud et redonner un espoir concret à ses habitants", indique Juliana M’Doihoma. Dans cette optique, c’est une enveloppe de 23 millions d’euros qui va être consacrée aux investissements dans la commune.
Ainsi, ce sont 6 millions d'euros qui vont être injectés dans l’éducation, le thème fort de cette année. Un budget qui va permettre de poursuivre le renouvellement du matériel pédagogique, la modernisation du bâti scolaire et la transformation numérique. Le périscolaire n’est pas oublié avec l’instauration d’un service de garderie du matin gratuit dans toutes les écoles de la commune.
L’autre grand poste de dépense pour 2023 concerne les routes. La commune va injecter 5 millions d’euros dans le cadre de sa stratégie pluriannuelle de l’état des routes. La modernisation des voiries va se poursuivre ainsi que les études pour la rue Kerveguen et la rue Marius et Ary Leblond. Les hauts ne sont pas oubliés avec l’aménagement des voiries rurales agricoles. La mobilisation des subventions (régionales, européennes) va se poursuivre pour les grands projets tels que la résorption des radiers, l’ouvrage d’art du Ouaki et la possibilité de relier la route de Cilaos à la RN1.
L’éclairage public va également être renouvelé avec le soutien du Sidelec sur 700 points lumineux. L’opération pour la pépinière municipale va être finalisée, tandis que des projets pour la création d’un cimetière et d’une salle de veillée funéraire sont toujours à l’étude. De nombreux investissements de proximité voulus par les habitants des quartiers vont également être financés.
"Les défis sont de taille, mais nous avons un cap. Nous veillons à ce que la Ville se donne désormais les moyens de son ambition : retrouver sa juste place dans le bassin sud et redonner un espoir concret à ses habitants", indique Juliana M’Doihoma. Dans cette optique, c’est une enveloppe de 23 millions d’euros qui va être consacrée aux investissements dans la commune.
Ainsi, ce sont 6 millions d'euros qui vont être injectés dans l’éducation, le thème fort de cette année. Un budget qui va permettre de poursuivre le renouvellement du matériel pédagogique, la modernisation du bâti scolaire et la transformation numérique. Le périscolaire n’est pas oublié avec l’instauration d’un service de garderie du matin gratuit dans toutes les écoles de la commune.
L’autre grand poste de dépense pour 2023 concerne les routes. La commune va injecter 5 millions d’euros dans le cadre de sa stratégie pluriannuelle de l’état des routes. La modernisation des voiries va se poursuivre ainsi que les études pour la rue Kerveguen et la rue Marius et Ary Leblond. Les hauts ne sont pas oubliés avec l’aménagement des voiries rurales agricoles. La mobilisation des subventions (régionales, européennes) va se poursuivre pour les grands projets tels que la résorption des radiers, l’ouvrage d’art du Ouaki et la possibilité de relier la route de Cilaos à la RN1.
L’éclairage public va également être renouvelé avec le soutien du Sidelec sur 700 points lumineux. L’opération pour la pépinière municipale va être finalisée, tandis que des projets pour la création d’un cimetière et d’une salle de veillée funéraire sont toujours à l’étude. De nombreux investissements de proximité voulus par les habitants des quartiers vont également être financés.
Refonder l’appareil municipal
Dans une commune où la masse salariale représente 77% du budget municipal, la gestion des ressources humaines est également une préoccupation primordiale pour l’équipe municipale. C’est pourquoi la promotion de la méritocratie va être maintenue avec les avancements en grade pour les agents qui font preuve de professionnalisme.
La mairie va également soutenir ses agents qui souhaitent passer des concours et des examens afin de renforcer les compétences municipales. "96 % de nos agents sont en catégorie C, tandis que 4% sont de catégorie A ou B. Cela ne représente qu’une cinquantaine de cadres de catégories A et B. Notre politique de recrutement est limitée en lien avec les besoins réels de la communauté", souligne Juliana M’Doihoma. Faire monter en grade les agents permettrait donc de ne pas avoir à chercher à l’extérieur des compétences manquantes.
Dans une commune où la masse salariale représente 77% du budget municipal, la gestion des ressources humaines est également une préoccupation primordiale pour l’équipe municipale. C’est pourquoi la promotion de la méritocratie va être maintenue avec les avancements en grade pour les agents qui font preuve de professionnalisme.
La mairie va également soutenir ses agents qui souhaitent passer des concours et des examens afin de renforcer les compétences municipales. "96 % de nos agents sont en catégorie C, tandis que 4% sont de catégorie A ou B. Cela ne représente qu’une cinquantaine de cadres de catégories A et B. Notre politique de recrutement est limitée en lien avec les besoins réels de la communauté", souligne Juliana M’Doihoma. Faire monter en grade les agents permettrait donc de ne pas avoir à chercher à l’extérieur des compétences manquantes.