La voix tremblante, la tête baissée, Yann n’a eu de cesse de présenter ses plus plates excuses ce mercredi, lors de son procès en comparution immédiate. Une attitude aux antipodes avec celle du 13 mai dernier, lorsqu’il a été pris en flagrant délit de vol de cocos par le gardien de la piscine municipale de Saint-Louis.
Déterminé à repartir avec ses 200 cocos fraîchement cueillis, le trentenaire brandit alors un sabre en direction de l’employé communal. Loin d'être impressionné, ce dernier lui tient tête. Yann se dirige donc vers son véhicule et en revient avec une arme de poing. Il la braque en direction de sa victime en menaçant de tuer sa génitrice.
Paniqué, cette fois-ci, le gardien prend la fuite avant de prévenir les gendarmes. A l’arrivée des militaires, les cocos ont disparu. Seule une boîte contenant du zamal et un ticket de caisse sur lequel figure le numéro de fidélité du voleur de cocos est retrouvé.
Après un travail de fourmi, les forces de l’ordre parviennent à identifier l’intrus. Il sera interpellé le 22 mai dernier sur le bord de la route, vendant ses cocos volés quelques jours plus tôt.
"Je regrette. J’étais dans le désespoir de vouloir travailler. C’était pour l’intimider. J’ai pris la colère parce que j’étais fatigué. C’est un travail difficile de casser les cocos", assure le prévenu.
La procureure, elle, craint non seulement une réitération des faits au vu du casier judiciaire du Saint-Paulois, faisant état de cinq mentions dont quatre pour vols, mais aussi une montée en puissance des violences. "Certes, il s’avère que l’arme est en réalité un pistolet airsoft. Mais, la victime, elle, ne le savait pas", poursuit la magistrate.
Après réflexion, le vendeur de cocos a été condamné à 12 mois de prison dont six assortis d’un sursis probatoire pendant deux ans. Il a par ailleurs l’obligation d’indemniser sa victime traumatisée par sa triste expérience.
Déterminé à repartir avec ses 200 cocos fraîchement cueillis, le trentenaire brandit alors un sabre en direction de l’employé communal. Loin d'être impressionné, ce dernier lui tient tête. Yann se dirige donc vers son véhicule et en revient avec une arme de poing. Il la braque en direction de sa victime en menaçant de tuer sa génitrice.
Paniqué, cette fois-ci, le gardien prend la fuite avant de prévenir les gendarmes. A l’arrivée des militaires, les cocos ont disparu. Seule une boîte contenant du zamal et un ticket de caisse sur lequel figure le numéro de fidélité du voleur de cocos est retrouvé.
Après un travail de fourmi, les forces de l’ordre parviennent à identifier l’intrus. Il sera interpellé le 22 mai dernier sur le bord de la route, vendant ses cocos volés quelques jours plus tôt.
"Je regrette. J’étais dans le désespoir de vouloir travailler. C’était pour l’intimider. J’ai pris la colère parce que j’étais fatigué. C’est un travail difficile de casser les cocos", assure le prévenu.
La procureure, elle, craint non seulement une réitération des faits au vu du casier judiciaire du Saint-Paulois, faisant état de cinq mentions dont quatre pour vols, mais aussi une montée en puissance des violences. "Certes, il s’avère que l’arme est en réalité un pistolet airsoft. Mais, la victime, elle, ne le savait pas", poursuit la magistrate.
Après réflexion, le vendeur de cocos a été condamné à 12 mois de prison dont six assortis d’un sursis probatoire pendant deux ans. Il a par ailleurs l’obligation d’indemniser sa victime traumatisée par sa triste expérience.