Mardi, en début d’après-midi, un homme ressemblant fortement à un adolescent arrive torse nu devant la mairie. Il sort de sa sacoche un pistolet à bille, lève son arme en l’air, regarde les témoins en rigolant et repart.
Bien qu’il soit parti se changer, les gendarmes l’interpellent rapidement. La perquisition chez lui ne donnera rien, mais la soeur de l’individu est venue déposer l’arme à la gendarmerie pendant sa garde à vue. Son taux d’alcoolémie est de 1,19 mg d'alcool par litre d'air expiré.
Devant la juge Gimeno-Cabrera, il peine à expliquer son geste. "J’ai fait ça pour impressionner les gens", lâche-t-il pour seule explication.
Le prévenu, âgé de 19 ans, possède déjà 8 mentions à son casier judiciaire, toutes prononcées par le tribunal pour enfants. Le jour des faits, il avait rendez-vous avec le SPIP, le service pénitentiaire d'insertion et de probation, concernant ses travaux d’intérêt général. Lors de sa garde à vue, il dira qu’il "n’avait pas le temps d’y aller", avant de finalement expliquer à la barre qu’il n’avait pas de ticket de bus.
Cela contribue au sentiment d’insécurité
Pour la procureure, la situation du prévenu évolue peu au fil des condamnations. "On est dans un département relativement protégé de la violence des armes à feu. Pour les gens qui ne savent pas que l’arme est factice, ce n’est pas anodin. Cela contribue au sentiment d’insécurité", souligne la parquetière avant de rappeler que c’est la deuxième fois de la semaine qu’elle traite des faits impliquant un pistolet à bille. C’est pourquoi elle requiert six mois de prison ferme et la révocation d’un sursis de six mois.
Me Bruno Raffi explique que c’est le manque d’enthousiasme de son client qui est marquant. "Il paraît vide, absent. Pourtant, il ne fait que ce qu’habituellement on fait en période électorale à Saint-Louis", plaisante-t-il. Il souligne ensuite que c’est l’oisiveté du jeune homme dont il est question et qu'il doit être accompagné. "Sans cela, il continuera à ne rien faire de ses journées et se rendra à la gare de Saint-Louis, un nid potentiel de délinquants où il sera entraîné", ajoute la défense.
La juge va suivre les réquisitions et le condamner à six mois de prison ferme et la révoquer un sursis de six mois. Il lui est également interdit de détenir ou posséder une arme pendant 5 ans.
Bien qu’il soit parti se changer, les gendarmes l’interpellent rapidement. La perquisition chez lui ne donnera rien, mais la soeur de l’individu est venue déposer l’arme à la gendarmerie pendant sa garde à vue. Son taux d’alcoolémie est de 1,19 mg d'alcool par litre d'air expiré.
Devant la juge Gimeno-Cabrera, il peine à expliquer son geste. "J’ai fait ça pour impressionner les gens", lâche-t-il pour seule explication.
Le prévenu, âgé de 19 ans, possède déjà 8 mentions à son casier judiciaire, toutes prononcées par le tribunal pour enfants. Le jour des faits, il avait rendez-vous avec le SPIP, le service pénitentiaire d'insertion et de probation, concernant ses travaux d’intérêt général. Lors de sa garde à vue, il dira qu’il "n’avait pas le temps d’y aller", avant de finalement expliquer à la barre qu’il n’avait pas de ticket de bus.
Cela contribue au sentiment d’insécurité
Pour la procureure, la situation du prévenu évolue peu au fil des condamnations. "On est dans un département relativement protégé de la violence des armes à feu. Pour les gens qui ne savent pas que l’arme est factice, ce n’est pas anodin. Cela contribue au sentiment d’insécurité", souligne la parquetière avant de rappeler que c’est la deuxième fois de la semaine qu’elle traite des faits impliquant un pistolet à bille. C’est pourquoi elle requiert six mois de prison ferme et la révocation d’un sursis de six mois.
Me Bruno Raffi explique que c’est le manque d’enthousiasme de son client qui est marquant. "Il paraît vide, absent. Pourtant, il ne fait que ce qu’habituellement on fait en période électorale à Saint-Louis", plaisante-t-il. Il souligne ensuite que c’est l’oisiveté du jeune homme dont il est question et qu'il doit être accompagné. "Sans cela, il continuera à ne rien faire de ses journées et se rendra à la gare de Saint-Louis, un nid potentiel de délinquants où il sera entraîné", ajoute la défense.
La juge va suivre les réquisitions et le condamner à six mois de prison ferme et la révoquer un sursis de six mois. Il lui est également interdit de détenir ou posséder une arme pendant 5 ans.