
Le 20 février, alors que l’île est en alerte rouge, un habitant de Saint-Leu entend quatre bruits d’impact provenant de dehors. Il sort pour voir ce qu’il se passe et voit un homme muni d’une batte de base-ball en train de frapper les deux véhicules familiaux. Il hurle en direction de l’individu qui s’enfuit immédiatement.
Le Saint-Leusien appelle alors les gendarmes. Un véhicule qui patrouillait dans une rue adjacente tombe nez-à-nez avec un individu correspondant à la description. Celui-ci s’enfuit en les voyant et une course poursuite s’engage. L’un d’es gendarmes sort son arme de poing pour faire stopper l’individu qui s’assoit.
Mais au moment où ils veulent fouiller son sac, l’homme se débat avant de frapper les deux gendarmes. Ses coups et sa résistance vont obliger les militaires à user de leur matraque et il se cognera plusieurs fois la tête contre un mur et la vitre du fourgon, provoquant d’importantes plaies.
Il ne reconnaît que la consommation de cannabis
Le sac en question contenait une batte de base-ball ensanglantée, une cinquantaine de petits sachets plastiques et 160 euros en monnaie. Lors de la perquisition à son domicile, les forces de l’ordre découvriront du cannabis, une balance de précision et 600 euros en numéraire. L’analyse de son téléphone laisse peu de place au doute concernant des transactions pour des stupéfiants.
Présenté en comparution immédiate trois jours plus tard, il avait demandé un délai pour préparer sa défense. C’est donc ce mercredi 23 mars qu’il comparaissait devant le tribunal judiciaire de Saint-Pierre.
Arrivé à la barre, il ne reconnaît que la consommation de cannabis. Concernant la vente, il assure ne faire que dépanner ses amis et la balance de précision ne sert qu’à cela. Pour les dégradations, il nie et affirme être arrivé de l’autre côté de la ville. De plus, il assure que la couleur des vêtements décrits par le témoin ne correspond pas aux siens.
Enfin, concernant son interpellation, il s’est enfui à la vue des gendarmes car il était saoul et ne pouvait pas être dehors à cette heure-là. Le coup reçu par le militaire ne serait dû qu’au fait d’avoir repoussé la matraque lorsqu’il se faisait frapper. À la vue de ces mensonges, ce dernier, qui avait renoncé à se constituer partie civile, a décidé de maintenir son choix.
Il nie également sa maladie
C’est lorsque la présidente du tribunal détaille l’expertise psychiatrique du prévenu que ses perpétuelles contradictions trouvent une explication. Il souffre de schizophrénie mais se trouve en position de déni par rapport à sa maladie. Il refuse tout traitement médicamenteux et affirme que les psychiatres estiment que les rendez-vous suffisent.
Une attitude qui agace la procureure. "Il a mis du grabuge dans Saint-Leu. Lors de sa garde à vue, on a pensé qu’avec la dissipation de l’alcool, il retrouverait de la cohérence, mais on est parti sur une escalade de mensonges. Sa version de la même phrase évolue sans cesse. Oui, l’interpellation a été violente, mais elle a été proportionnée à la violence de monsieur", assure-t-elle avant de requérir un an de prison, dont 8 mois avec sursis.
Pour Me Lucie Kerachni, qui assure la défense du prévenu, "la personnalité de l’homme qui se présente devant nous est malade psychologiquement. Il fait des allers-retours en hôpital. Sa mère demande une hospitalisation forcée. Il est malade et a du mal à l’admettre. Sa mère soupçonne une rupture de soins depuis un an".
Toujours selon la robe noire, la prison n’est pas adaptée pour son client qui a des problèmes avec certains détenus pour qui "il est une proie potentielle et il n’a pas le potentiel psychologique de se défendre". C’est pourquoi elle demande une peine sous surveillance électronique.
Après délibération, le tribunal va le condamner à une peine de 6 mois de prison ferme en détention. Les juges vont également révoquer une partie de sa peine précédente à hauteur de deux mois. Il doit également dédommager la dégradation des voitures. Le prévenu a d’ores et déjà annoncé qu’il fait appel de la décision.
Le Saint-Leusien appelle alors les gendarmes. Un véhicule qui patrouillait dans une rue adjacente tombe nez-à-nez avec un individu correspondant à la description. Celui-ci s’enfuit en les voyant et une course poursuite s’engage. L’un d’es gendarmes sort son arme de poing pour faire stopper l’individu qui s’assoit.
Mais au moment où ils veulent fouiller son sac, l’homme se débat avant de frapper les deux gendarmes. Ses coups et sa résistance vont obliger les militaires à user de leur matraque et il se cognera plusieurs fois la tête contre un mur et la vitre du fourgon, provoquant d’importantes plaies.
Il ne reconnaît que la consommation de cannabis
Le sac en question contenait une batte de base-ball ensanglantée, une cinquantaine de petits sachets plastiques et 160 euros en monnaie. Lors de la perquisition à son domicile, les forces de l’ordre découvriront du cannabis, une balance de précision et 600 euros en numéraire. L’analyse de son téléphone laisse peu de place au doute concernant des transactions pour des stupéfiants.
Présenté en comparution immédiate trois jours plus tard, il avait demandé un délai pour préparer sa défense. C’est donc ce mercredi 23 mars qu’il comparaissait devant le tribunal judiciaire de Saint-Pierre.
Arrivé à la barre, il ne reconnaît que la consommation de cannabis. Concernant la vente, il assure ne faire que dépanner ses amis et la balance de précision ne sert qu’à cela. Pour les dégradations, il nie et affirme être arrivé de l’autre côté de la ville. De plus, il assure que la couleur des vêtements décrits par le témoin ne correspond pas aux siens.
Enfin, concernant son interpellation, il s’est enfui à la vue des gendarmes car il était saoul et ne pouvait pas être dehors à cette heure-là. Le coup reçu par le militaire ne serait dû qu’au fait d’avoir repoussé la matraque lorsqu’il se faisait frapper. À la vue de ces mensonges, ce dernier, qui avait renoncé à se constituer partie civile, a décidé de maintenir son choix.
Il nie également sa maladie
C’est lorsque la présidente du tribunal détaille l’expertise psychiatrique du prévenu que ses perpétuelles contradictions trouvent une explication. Il souffre de schizophrénie mais se trouve en position de déni par rapport à sa maladie. Il refuse tout traitement médicamenteux et affirme que les psychiatres estiment que les rendez-vous suffisent.
Une attitude qui agace la procureure. "Il a mis du grabuge dans Saint-Leu. Lors de sa garde à vue, on a pensé qu’avec la dissipation de l’alcool, il retrouverait de la cohérence, mais on est parti sur une escalade de mensonges. Sa version de la même phrase évolue sans cesse. Oui, l’interpellation a été violente, mais elle a été proportionnée à la violence de monsieur", assure-t-elle avant de requérir un an de prison, dont 8 mois avec sursis.
Pour Me Lucie Kerachni, qui assure la défense du prévenu, "la personnalité de l’homme qui se présente devant nous est malade psychologiquement. Il fait des allers-retours en hôpital. Sa mère demande une hospitalisation forcée. Il est malade et a du mal à l’admettre. Sa mère soupçonne une rupture de soins depuis un an".
Toujours selon la robe noire, la prison n’est pas adaptée pour son client qui a des problèmes avec certains détenus pour qui "il est une proie potentielle et il n’a pas le potentiel psychologique de se défendre". C’est pourquoi elle demande une peine sous surveillance électronique.
Après délibération, le tribunal va le condamner à une peine de 6 mois de prison ferme en détention. Les juges vont également révoquer une partie de sa peine précédente à hauteur de deux mois. Il doit également dédommager la dégradation des voitures. Le prévenu a d’ores et déjà annoncé qu’il fait appel de la décision.