Habitués aux traditionnels caris, où huile, sels et sucres règnent en maîtres, les élèves de la commune de Saint-Leu bénéficient de repas plus équilibrés depuis hier. Pour la mise en place de cette nouveauté dans les repas et les pratiques culinaires des cantinières, la municipalité de Saint-Leu a fait appel à l’IREPS (Instance régionale d’éducation et de promotion de la santé) et sa diététicienne, Frédérique Mardé.
Obésité, diabète, cholestérol, maladies cardiovasculaires, ces maux touchent de plus en plus de familles réunionnaises aujourd’hui. Selon les médecins et les spécialistes en nutrition, l’importance du rôle de l’alimentation sur la santé n’est plus à prouver. Fruits, légumes, laitages doivent être consommés sans modération ce qui est loin d’être le cas des aliments trop gras, trop salés et trop sucrés, que les enfants du département rencontrent souvent dans leur assiette du midi à la cantine.
Des cantinières sensibilisées
Plus qu’un repas équilibré, c’est la préparation de ces derniers qui a été revue et corrigée selon le Journal de l’Île de la Réunion. Les cantinières, qui préparent les quelques 4.800 déjeuners quotidiens, ont du suivre un stage intensif de sensibilisation et de formation dont l’objectif est une cuisine plus saine et plus réfléchie. Afin d’accompagner cette démarche originale, le pain et les boissons sucrées ont été écartés des nouveaux menus des cantines scolaires de Saint-Leu et la semoule de blé, le taboulé et les pâtes remplaceront régulièrement le riz, aliment ancré dans la culture culinaire locale.
Les nouveaux menus programmés pour le mois de mai et de juin sont consultables sur le site internet de la mairie de Saint-Leu.