
C’est en larmes que Jonas, un grand gaillard d’1 mètre 82, se présente ce vendredi à l'audience de comparution immédiate du tribunal de Saint-Pierre.
Manifestement bouleversé de se trouver face aux juges pour la première fois, le Saint-Leusien s’est dit navré d’avoir porté des coups à son voisin, lui causant 30 jours d'ITT. Cette nuit du 21 au 22 mai, Jonas est fortement alcoolisé. Il invite alors sa victime de 56 ans, 1 mètre 60, à le rejoindre dans la rue pour "bataille". Face à face, les deux hommes échangent des insultes avant d'en venir aux mains. "J’ai mis que deux coups de poing. Je ne voulais pas que les choses dégénèrent comme ça", confie le prévenu entre deux sanglots.
La victime, elle, toujours hospitalisée souffre de lourdes blessures. "J’ai jamais vu autant de fractures au visage", relève la représentante du ministère public. Au total, six fractures ont été dénombrées, ainsi que de multiples ecchymoses sur le corps.
"Vous auriez pu le tuer. Pour moins que ça, des personnes finissent devant la cour d’assises", fustige la magistrate. Le prévenu, qui exerce le métier d’agent de sécurité, réitère ses excuses, conscient de la peine qui plane au-dessus de sa tête.
Le tribunal a condamné le Saint-Leusien à deux ans de prison dont un assorti d’un sursis probatoire. Il a par ailleurs l’obligation d’indemniser son voisin.
Manifestement bouleversé de se trouver face aux juges pour la première fois, le Saint-Leusien s’est dit navré d’avoir porté des coups à son voisin, lui causant 30 jours d'ITT. Cette nuit du 21 au 22 mai, Jonas est fortement alcoolisé. Il invite alors sa victime de 56 ans, 1 mètre 60, à le rejoindre dans la rue pour "bataille". Face à face, les deux hommes échangent des insultes avant d'en venir aux mains. "J’ai mis que deux coups de poing. Je ne voulais pas que les choses dégénèrent comme ça", confie le prévenu entre deux sanglots.
La victime, elle, toujours hospitalisée souffre de lourdes blessures. "J’ai jamais vu autant de fractures au visage", relève la représentante du ministère public. Au total, six fractures ont été dénombrées, ainsi que de multiples ecchymoses sur le corps.
"Vous auriez pu le tuer. Pour moins que ça, des personnes finissent devant la cour d’assises", fustige la magistrate. Le prévenu, qui exerce le métier d’agent de sécurité, réitère ses excuses, conscient de la peine qui plane au-dessus de sa tête.
Le tribunal a condamné le Saint-Leusien à deux ans de prison dont un assorti d’un sursis probatoire. Il a par ailleurs l’obligation d’indemniser son voisin.