Pantalon sombre et chemise bleue marine, Louis F. est arrivé hier à la cour d'appel de Saint-Denis accompagné de ses proches. A la barre, ses explications devant les magistrats de l'instruction ont été presque inaudibles pour le public présent à l'audience. On a tout de même bien compris que le mis en cause accusé de viol, de violences habituelles et de sévices graves sur un animal, fait mine de ne pas comprendre pourquoi il a été convoqué à comparaitre.
En avril 2021, pendant une violente dispute avec son épouse, il avait étranglé à mort le chat de la famille avant de le jeter par terre. Ces faits avaient déclenché une enquête mettant en évidence les violences conjugales régulières subies par la mère de ses enfants depuis 2016 et ce, en leur présence.
En avril 2021, pendant une violente dispute avec son épouse, il avait étranglé à mort le chat de la famille avant de le jeter par terre. Ces faits avaient déclenché une enquête mettant en évidence les violences conjugales régulières subies par la mère de ses enfants depuis 2016 et ce, en leur présence.
Selon les éléments figurant à la procédure, Louis F., 54 ans, reconnait avoir imposé des relations sexuelles à celle qui partage sa vie et ne pas avoir pris au sérieux ses refus tout en la menaçant et la faisant mourir de peur. Les enfants du couple auditionnés confirment la grande violence dont fait preuve leur père à l'égard de leur mère, les humiliations régulières ainsi que les injures.
Placé sous contrôle judiciaire à l'issue de sa mise en examen, le mis en cause avait bénéficié d'un placement sous contrôle judiciaire assorti de différentes obligations mais celles-ci n'ayant pas été respectées, le suivi par les services idoines a été interrompu depuis septembre 2022. A deux reprises, le parquet de Saint-Pierre a logiquement demandé au JLD de révoquer la mesure et d'ordonner l'incarcération du quinquagénaire.
Mais ses demandes n'ont pas été entendues, le JLD motivant sa décision en indiquant "que les intérêts de la victime n'ont pas été menacés". Louis F. se trouve toujours libre malgré l'absence de réponses aux sollicitations des services de suivi de contrôle judiciaire, l'absence de justificatifs apportés concernant les soins qui lui ont été prescrits. Malgré un rappel fait par les services de gendarmerie, l'attitude du suspect n'a pas bougé d'un pouce.
Ce mardi, à la barre de la chambre de l'instruction suite à un appel interjeté par le parquet général, Louis indique que "tout va bien". Une légèreté moyennement appréciée par la représentante de la société reprenant les cinq rapports en sa possession pour requérir le placement en détention provisoire en attendant son procès devant la cour criminelle d'ici quelques mois.
La cour s'est donné jusqu'au 21 mars pour y réfléchir.
Placé sous contrôle judiciaire à l'issue de sa mise en examen, le mis en cause avait bénéficié d'un placement sous contrôle judiciaire assorti de différentes obligations mais celles-ci n'ayant pas été respectées, le suivi par les services idoines a été interrompu depuis septembre 2022. A deux reprises, le parquet de Saint-Pierre a logiquement demandé au JLD de révoquer la mesure et d'ordonner l'incarcération du quinquagénaire.
Mais ses demandes n'ont pas été entendues, le JLD motivant sa décision en indiquant "que les intérêts de la victime n'ont pas été menacés". Louis F. se trouve toujours libre malgré l'absence de réponses aux sollicitations des services de suivi de contrôle judiciaire, l'absence de justificatifs apportés concernant les soins qui lui ont été prescrits. Malgré un rappel fait par les services de gendarmerie, l'attitude du suspect n'a pas bougé d'un pouce.
Ce mardi, à la barre de la chambre de l'instruction suite à un appel interjeté par le parquet général, Louis indique que "tout va bien". Une légèreté moyennement appréciée par la représentante de la société reprenant les cinq rapports en sa possession pour requérir le placement en détention provisoire en attendant son procès devant la cour criminelle d'ici quelques mois.
La cour s'est donné jusqu'au 21 mars pour y réfléchir.