"Moin la pleuré... moin la pleuré... mais après i fo rode un solution..." : se sont ces mots qu'a prononcé Marie Thérèse Hoareau après avoir tout perdu hier. Si le déluge a débuté dans la nuit de dimanche à lundi, c'est bien la journée de lundi qui s'est apparentée à un cauchemar pour cette personne âgée. Non dénuée de sagesse et de force, elle estime n'avoir perdu que du matériel et se dit heureuse d'être encore saine et sauve.
"Dimanche soir, moin la mem pas entendu la pluie... Ma la réveillé les pieds dans la boue mais n'avait une fine couche et té rien comparé le reste de la journée. Ma la appel mes voisins et les pompiers mais zot té gain pa déplacé... Ma fille la rivé pour un état des lieux avec les propriétaires... Vers 13 heures 30, la pluie la recommencé encore plus fort, la redouble de force... " déclare Marie-Thérèse Hoareau.
En plein nettoyage... le mur de boue!
Alors qu'elle terminait le nettoyage de son appartement après une première inondation, un véritable mur de boue s'est rapidement introduit dans le logement de cette locataire, détruisant et emportant tout sur son passage; les fortes pluies avaient recommencé.
C'est en réalité une ravine improvisée et composée de boue et de déchets verts qui s'est formée en amont du logement. Situé dans une pente, à l'image de toute la cité "Bras-Panon", l'appartement de Marie Thérèse Hoareau était sur le passage obligatoire du torrent de boue qui a fini par faire sauter une cloison du logement. Vers 23 heures, hier soir, le cauchemar n'était pas terminé. Un énième torrent de boue faisait, à nouveau, son apparition dans l'appartement de la vieille dame inondant et détruisant tout ce qui pouvait encore être sauvé...
En attendant l'expert
Vêtements, meubles, lit, machine à laver, frigo, électroménager, nourriture : tout a été détruit... Vers midi, le vice-président du CCAS (Centre communal d'action sociale) de Saint Joseph, Harry Mussard, s'est rendu sur les lieux afin de soutenir la locataire et constater les nombreux dégâts pour tenter d'apporter une réponse sociale et matérielle à cette personne en détresse. Cet après-midi, c'est un expert en assurance qui doit se déplacer sur les lieux sinistrés pour un état des lieux...
La vie reprend peu à peu son cours à Saint-Joseph, mais ce sont bien sur ces plaies béantes qu'il va falloir tout reconstruire.
"Dimanche soir, moin la mem pas entendu la pluie... Ma la réveillé les pieds dans la boue mais n'avait une fine couche et té rien comparé le reste de la journée. Ma la appel mes voisins et les pompiers mais zot té gain pa déplacé... Ma fille la rivé pour un état des lieux avec les propriétaires... Vers 13 heures 30, la pluie la recommencé encore plus fort, la redouble de force... " déclare Marie-Thérèse Hoareau.
En plein nettoyage... le mur de boue!
Alors qu'elle terminait le nettoyage de son appartement après une première inondation, un véritable mur de boue s'est rapidement introduit dans le logement de cette locataire, détruisant et emportant tout sur son passage; les fortes pluies avaient recommencé.
C'est en réalité une ravine improvisée et composée de boue et de déchets verts qui s'est formée en amont du logement. Situé dans une pente, à l'image de toute la cité "Bras-Panon", l'appartement de Marie Thérèse Hoareau était sur le passage obligatoire du torrent de boue qui a fini par faire sauter une cloison du logement. Vers 23 heures, hier soir, le cauchemar n'était pas terminé. Un énième torrent de boue faisait, à nouveau, son apparition dans l'appartement de la vieille dame inondant et détruisant tout ce qui pouvait encore être sauvé...
En attendant l'expert
Vêtements, meubles, lit, machine à laver, frigo, électroménager, nourriture : tout a été détruit... Vers midi, le vice-président du CCAS (Centre communal d'action sociale) de Saint Joseph, Harry Mussard, s'est rendu sur les lieux afin de soutenir la locataire et constater les nombreux dégâts pour tenter d'apporter une réponse sociale et matérielle à cette personne en détresse. Cet après-midi, c'est un expert en assurance qui doit se déplacer sur les lieux sinistrés pour un état des lieux...
La vie reprend peu à peu son cours à Saint-Joseph, mais ce sont bien sur ces plaies béantes qu'il va falloir tout reconstruire.