« Il n’y a pas de sujet susceptible de défrayer la chronique ou faire le buzz », a prévenu d’emblée le maire Patrick Lebreton. La majorité a vu dans les remarques et recommandations émises par la CRC une validation « des efforts » réalisés par la commune dans un contexte « plus tendu ». La baisse des financements et des contrats aidés est la première source des explications à ces tensions budgétaires, a rappelé Patrick Lebreton. En un an et demi, la commune a perdu près de 400 effectifs.
Sur cette question, l’adjointe Emeline K’bidy a redit « le choix assumé » de la majorité d’un recours important aux contrats aidés « qui viennent répondre à un certain nombre de besoins, notamment d’insertion ».
Le financement des travaux d’endiguement de la Rivière des Remparts impacte également le budget de la ville. En s’appuyant sur les observations de la CRC, Patrick Lebreton n’ a pas manqué de souligner la défaillance de la CASud. « La commune se retrouve à payer la totalité du solde de cette opération ».
L’intercommunalité n’assume ainsi « pas pleinement son rôle, notamment en ce qui concerne ses compétences dans la gestion des milieux aquatiques et la prévention des inondations, c’est-à-dire la Gemapi », a-t-il pointé. Sur ce point, les élus souhaitent dès cette semaine adresser un courrier au préfet lui demandant de statuer sur l’avenir du schéma de l’intercommunalité dans le Grand Sud et ainsi remettre sur la table la fusion de la Civis et de la Casud.
« Malgré quelques écueils « relevés par la CRC, Patrick Lebreton retient que la « commune a su garder une certaine maitrise de la gestion courante ».
Une analyse dont l’opposition n’a eu visiblement rien à redire, le rapport n’ayant fait l’objet d’aucun débat.