Du haut de ses 18 ans, Ben ne semble pas impressionné par le tribunal. Bien au contraire. Le jeune majeur s’agace, rigole et menace même ses victimes à son procès, ce vendredi, en comparution immédiate.
Non content de dépouiller de jeunes mineurs ou des personnes fragiles de leurs biens, au cours de ces derniers mois à Saint-Joseph, le prévenu a franchi un point de non-retour le 17 mai.
Assurant vouloir aider un sans domicile fixe, il l’attire dans un squat. Là, à l’abri des regards indiscrets, il lui demande de se déshabiller avant de lui asséner plusieurs coups de sabre. Laissée à son triste sort, la victime souffre de lourdes blessures au visage nécessitant onze points de sutures.
"Vous auriez pu le tuer", tempête le président d’audience. Ben, à l'allure frêle, marmonne quelques mots d’excuses sans grande conviction.
Pour la procureure de la République de Saint-Pierre, Caroline Calbo, "il y a une montée en puissance, une gratuité des actes. Malgré tous les rappels à l’ordre, il a tout mis en échec. Il s’en fiche de ses victimes", regrette-t-elle avant de requérir un an de prison à son encontre ainsi que la révocation de ses précédents sursis.
De son côté, la défense a mis en exergue le lourd passé de son client, semé d’embûches et d’absence de repères.
Après réflexion, le tribunal a condamné le jeune adulte à une peine de douze mois de prison dont huit avec sursis. Par ailleurs, ses précédents sursis ont été révoqués. Il devra enfin indemniser ses victimes.
Non content de dépouiller de jeunes mineurs ou des personnes fragiles de leurs biens, au cours de ces derniers mois à Saint-Joseph, le prévenu a franchi un point de non-retour le 17 mai.
Assurant vouloir aider un sans domicile fixe, il l’attire dans un squat. Là, à l’abri des regards indiscrets, il lui demande de se déshabiller avant de lui asséner plusieurs coups de sabre. Laissée à son triste sort, la victime souffre de lourdes blessures au visage nécessitant onze points de sutures.
"Vous auriez pu le tuer", tempête le président d’audience. Ben, à l'allure frêle, marmonne quelques mots d’excuses sans grande conviction.
Pour la procureure de la République de Saint-Pierre, Caroline Calbo, "il y a une montée en puissance, une gratuité des actes. Malgré tous les rappels à l’ordre, il a tout mis en échec. Il s’en fiche de ses victimes", regrette-t-elle avant de requérir un an de prison à son encontre ainsi que la révocation de ses précédents sursis.
De son côté, la défense a mis en exergue le lourd passé de son client, semé d’embûches et d’absence de repères.
Après réflexion, le tribunal a condamné le jeune adulte à une peine de douze mois de prison dont huit avec sursis. Par ailleurs, ses précédents sursis ont été révoqués. Il devra enfin indemniser ses victimes.