
"Madame a une attitude dérangeante et inquiétante. Me B. est dans un état de vigilance permanente car tous les jours il l'aperçoit aux alentours de son cabinet", détaille l'avocat de la victime, un avocat de Saint-Denis. Ce dernier avait représenté une de ses clientes dans une affaire immobilière. Mais il avait fini par renoncer à une partie de ses honoraires car celle-ci venait trop souvent au cabinet payer sa dette petit à petit. Chacune de ses visites était l'occasion de faire des histoires.
Mais les perturbations régulières ne s'étaient pas arrêtées là, bien au contraire. L'avocat s'était un soir retrouvé nez à nez avec la cliente planquée dans le parking souterrain où il garait sa voiture. "Elle ne connaissait personne d'autre dans cet immeuble. Elle était là pour lui", martèle Me Guillaume Mayer, avocat du plaignant. Soraya Q. avait été jugée pour ces faits dans le cadre d'une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité et avait écopé de 3 mois de prison avec sursis pour des faits qu'elle avait donc reconnus.
Mais les perturbations régulières ne s'étaient pas arrêtées là, bien au contraire. L'avocat s'était un soir retrouvé nez à nez avec la cliente planquée dans le parking souterrain où il garait sa voiture. "Elle ne connaissait personne d'autre dans cet immeuble. Elle était là pour lui", martèle Me Guillaume Mayer, avocat du plaignant. Soraya Q. avait été jugée pour ces faits dans le cadre d'une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité et avait écopé de 3 mois de prison avec sursis pour des faits qu'elle avait donc reconnus.
Pour autant, ce qui est devenu un harcèlement quasi quotidien s'est poursuivi cette fois-ci dans les artères situées aux alentours du cabinet d'avocat où madame attendait "sa proie" au volant de sa voiture ou plantée dans la rue. Le clou de l'histoire : 60 messages téléphoniques envoyés comportant chacun une citation différente. Une nouvelle plainte avait été déposée et la mise en cause avait été placée sous contrôle judiciaire en attendant son procès correctionnel.
"Vous lui pourrissez la vie"
Ce mardi, Soraya Q. est arrivée détenue dans le prétoire du tribunal de Champ Fleuri, la faute au non respect de ses obligations. Sanglée dans un jean, lunettes noires et masque chirurgical lui cachant presque tout le visage, la quinquagénaire originaire de Sainte-Marie a fait mine de ne rien comprendre à ce qui lui était reproché, répétant à l'envie "qu'il fallait que ça cesse et qu'on la laisse tranquille faire le Ramadam chez elle en compagnie de son fils". Recadrée plusieurs fois par la présidente de l'audience, la détenue n'en a pas démordu et a réfuté un à un les éléments de preuve qui lui ont été présentés.
"Vous lui pourrissez la vie", a résumé la procureure de la République, requérant 1 an de prison dont 6 mois avec sursis probatoire, une injonction de soins et une interdiction de contact avec l'avocat. Le tribunal a suivi cette proposition, a révoqué le sursis de 3 mois de la précédente condamnation et a décerné le mandat de dépôt.
"Vous lui pourrissez la vie"
Ce mardi, Soraya Q. est arrivée détenue dans le prétoire du tribunal de Champ Fleuri, la faute au non respect de ses obligations. Sanglée dans un jean, lunettes noires et masque chirurgical lui cachant presque tout le visage, la quinquagénaire originaire de Sainte-Marie a fait mine de ne rien comprendre à ce qui lui était reproché, répétant à l'envie "qu'il fallait que ça cesse et qu'on la laisse tranquille faire le Ramadam chez elle en compagnie de son fils". Recadrée plusieurs fois par la présidente de l'audience, la détenue n'en a pas démordu et a réfuté un à un les éléments de preuve qui lui ont été présentés.
"Vous lui pourrissez la vie", a résumé la procureure de la République, requérant 1 an de prison dont 6 mois avec sursis probatoire, une injonction de soins et une interdiction de contact avec l'avocat. Le tribunal a suivi cette proposition, a révoqué le sursis de 3 mois de la précédente condamnation et a décerné le mandat de dépôt.