Si seule une poignée de parents étaient présents ce vendredi devant les locaux de la SPL OPE, la pétition en ligne recueille déjà 115 signatures et la page Facebook de la SPL est envahie de commentaires réprobateurs. En cause, la réévaluation de la grille tarifaire de la société publique locale dont la mission principale est la garderie et les activités périscolaires.
"J’ai tenté de contacter la mairie et la SPL OPE. La seule réponse est qu’ 'on est devenue une SPL, nous ne sommes plus une association'. Pour moi, ce changement de statut ne peut pas être payé par les parents. C’est une augmentation de plus de 150% sur un mois complet", confie une mère d’élève présente.
Selon les manifestants, une autre justification de la structure vient de l’utilisation du quotient familial. De plus, cette hausse n’est pas une augmentation, mais une harmonisation des tarifs. "Ils disent que c’est soi-disant une harmonisation des tarifs et non une augmentation. Je ne sais pas moi, mais quand on paye 282€ en plus, c’est une augmentation", ajoute la mère de famille.
Pour cette dernière, mère de deux enfants, la facture va passer de 212€ à 494€. 282€ supplémentaires qui ont du mal à passer. "Dans une école privée, ils vous font une facture pour les frais de scolarité, la cantine et la garderie, en périscolaire matin et soir, on est quasi au même tarif, voire moins cher dans certaines écoles", affirme-t-elle.
Autre grief, le manque de communication autour de ce changement de prix. "La SPL OPE est active depuis le 1er janvier 2020. Et là 15 jours avant la rentrée, les parents reçoivent un courrier avec la nouvelle grille tarifaire. D’autres ont appris ça le jour de la rentrée. Des parents sont sûrement repartis avec leurs enfants parce qu’une augmentation de 300€, ce n’est pas gérable. On ne nous prévient pas, donc on n’a pas eu le temps de s’organiser. On nous a pris à la gorge", s’emporte-t-elle.
"On nous explique que les animateurs seront mieux formés. Mais qu’est-ce que ça veut dire ? Qu’avant ils étaient peu formés ? Je pose la question. Et puis des goûters de boulanger. Je suis d’accord. Une brioche, un macatia ou pain au chocolat, le prix public c’est 1€. Prix négocié c’est 40-60 centimes. Multiplié par 17 jours, qui est le nombre maximum de jours de garde dans un mois, même multiplié par deux enfants, on est pas encore à 282€ d’augmentation", contre-argumente la mère de famille.
Les explications de la SPL OPE
Contactée concernant cette manifestation, Audrey Belim, la directrice générale a accepté de clarifier les choses. La SPL OPE a été créée en avril 2019 et est effective depuis le 1er janvier 2020. Elle résulte de la fusion de 4 associations. Toutefois, la situation sanitaire avait perturbé le déroulement de l’année scolaire en 2020.
Concernant l’information aux parents, elle assure que 1.700 courriers ont été envoyés dès la mi-juillet aux parents. La conseillère municipale imagine que de nombreux parents devaient être en déplacement pendant les vacances et qu’un grand nombre de lettres sont revenues, faute de bonne adresse.
Sur le plan de l’harmonisation, Audrey Bellim explique que celle-ci se fait au niveau des tarifs des associations qui étaient différentes. Selon l’association à laquelle étaient rattachés les parents, la facture pouvait plus que doubler.
"J’ai tenté de contacter la mairie et la SPL OPE. La seule réponse est qu’ 'on est devenue une SPL, nous ne sommes plus une association'. Pour moi, ce changement de statut ne peut pas être payé par les parents. C’est une augmentation de plus de 150% sur un mois complet", confie une mère d’élève présente.
Selon les manifestants, une autre justification de la structure vient de l’utilisation du quotient familial. De plus, cette hausse n’est pas une augmentation, mais une harmonisation des tarifs. "Ils disent que c’est soi-disant une harmonisation des tarifs et non une augmentation. Je ne sais pas moi, mais quand on paye 282€ en plus, c’est une augmentation", ajoute la mère de famille.
Pour cette dernière, mère de deux enfants, la facture va passer de 212€ à 494€. 282€ supplémentaires qui ont du mal à passer. "Dans une école privée, ils vous font une facture pour les frais de scolarité, la cantine et la garderie, en périscolaire matin et soir, on est quasi au même tarif, voire moins cher dans certaines écoles", affirme-t-elle.
Autre grief, le manque de communication autour de ce changement de prix. "La SPL OPE est active depuis le 1er janvier 2020. Et là 15 jours avant la rentrée, les parents reçoivent un courrier avec la nouvelle grille tarifaire. D’autres ont appris ça le jour de la rentrée. Des parents sont sûrement repartis avec leurs enfants parce qu’une augmentation de 300€, ce n’est pas gérable. On ne nous prévient pas, donc on n’a pas eu le temps de s’organiser. On nous a pris à la gorge", s’emporte-t-elle.
"On nous explique que les animateurs seront mieux formés. Mais qu’est-ce que ça veut dire ? Qu’avant ils étaient peu formés ? Je pose la question. Et puis des goûters de boulanger. Je suis d’accord. Une brioche, un macatia ou pain au chocolat, le prix public c’est 1€. Prix négocié c’est 40-60 centimes. Multiplié par 17 jours, qui est le nombre maximum de jours de garde dans un mois, même multiplié par deux enfants, on est pas encore à 282€ d’augmentation", contre-argumente la mère de famille.
Les explications de la SPL OPE
Contactée concernant cette manifestation, Audrey Belim, la directrice générale a accepté de clarifier les choses. La SPL OPE a été créée en avril 2019 et est effective depuis le 1er janvier 2020. Elle résulte de la fusion de 4 associations. Toutefois, la situation sanitaire avait perturbé le déroulement de l’année scolaire en 2020.
Concernant l’information aux parents, elle assure que 1.700 courriers ont été envoyés dès la mi-juillet aux parents. La conseillère municipale imagine que de nombreux parents devaient être en déplacement pendant les vacances et qu’un grand nombre de lettres sont revenues, faute de bonne adresse.
Sur le plan de l’harmonisation, Audrey Bellim explique que celle-ci se fait au niveau des tarifs des associations qui étaient différentes. Selon l’association à laquelle étaient rattachés les parents, la facture pouvait plus que doubler.
Ensuite, concernant le choix de se servir du quotient familial plutôt que de l’avis d’imposition sur le revenu, l’élue estime que ce choix est en faveur de plus de justice sociale. "Le choix de prendre en compte le quotient familial plutôt que l’impôt sur le revenu nous a paru plus équitable. Le quotient familial prend en compte toutes les ressources ainsi que la composition du foyer. Il y a par exemple eu le cas d’une famille qui touchait 80.000€ annuellement, mais en raison de la défiscalisation, ne payait pas d’impôts et se retrouvait dans la tranche la plus basse", explique-t-elle.
À l’inverse, elle prend l’exemple d'une famille qui bénéficie d’aide sociale et dont les revenus sont les mêmes qu’une famille dont les parents sont au SMIC. Ces dernières payaient plus cher que les premières alors que la somme totale des revenus est la même.
Audrey Belim explique que le coût horaire de la garde d’enfant est de 3,70€. Avec l’aide de la CAF et de la mairie, qui prennent à elles deux 75% du prix, cela peut revenir à 60 centimes de participation.
Enfin, concernant la formation des animateurs, la directrice générale certifie que 90% des 250 employés ont leur brevet d’animateur et que cette formation concernait les 10% restant et ceux qui souhaitaient augmenter leurs compétences.