
Photo : Hôpital d'enfants de Saint-Denis
Depuis ce matin, les salariés de la cuisine centrale de l'hôpital d'enfants sont en grève. Travaillant pour le compte de la société SO Prestiles, ils dénoncent le transfert de marché de la restauration collective de l'hôpital (établissement géré par l'Association Saint-François d'Assise/ASFA) vers une autre entreprise avec le risque de voir 40 emplois disparaitre.
Soutenus par la CGTR et la CFDT dans leur combat, ils protestent contre l'inertie dont font preuve toutes les parties dans ce conflit. "Que ce soit du côté de nos directions ou de l'ASFA, tout le monde se renvoie la balle", explique Jean-Luc Résan, secrétaire adjoint de la fédération commerce et service de la CGTR. Cette grève fait suite au résultat d'un appel d'offres passé par l'ASFA qui a vu une nouvelle entreprise remporter le marché. Le risque de voir près de 40 salariés laissés sur le carreau est bien réel selon les syndicats.
"Pourtant dans l'appel d'offres il était bien signifié la reprise du personnel", poursuit-il. L'autre société qui a remporté le marché est "mal vue" du côté des syndicats. "Un précédent a eu lieu dans une autre cuisine centrale d'une école de Saint-Denis. Il y a eu des licenciements", souligne Jean-Luc Résan.
La situation presse. Le nouveau contrat doit entrer en vigueur le 1er septembre prochain. En attendant, un référé a été déposé devant le tribunal administratif de Saint-Denis. Enjeu, faire suspendre le nouvel appel d'offre jusqu'à garantie des emplois. Seule certitude, une douzaine de salariés seraient d'ores et déjà repris par la nouvelle société. "Ils étaient déjà embauchés par l'ASFA", explique Jean-Luc Résan.
La société SO Prestile a mis sa production à l'arrêt. Seule la livraison des maisons de retraite et de l'hôpital d'enfants ont été assurées ce mardi. "Nous ne voulions pas les pénaliser", précise le secrétaire adjoint de la fédération commerce et service à la CGTR.
Une réunion doit se tenir en fin de journée avec l'ensemble des salariés pour décider ou non du maintien de la grève avant une rencontre prévue avec la direction de l'entreprise dès demain.
Soutenus par la CGTR et la CFDT dans leur combat, ils protestent contre l'inertie dont font preuve toutes les parties dans ce conflit. "Que ce soit du côté de nos directions ou de l'ASFA, tout le monde se renvoie la balle", explique Jean-Luc Résan, secrétaire adjoint de la fédération commerce et service de la CGTR. Cette grève fait suite au résultat d'un appel d'offres passé par l'ASFA qui a vu une nouvelle entreprise remporter le marché. Le risque de voir près de 40 salariés laissés sur le carreau est bien réel selon les syndicats.
"Pourtant dans l'appel d'offres il était bien signifié la reprise du personnel", poursuit-il. L'autre société qui a remporté le marché est "mal vue" du côté des syndicats. "Un précédent a eu lieu dans une autre cuisine centrale d'une école de Saint-Denis. Il y a eu des licenciements", souligne Jean-Luc Résan.
La situation presse. Le nouveau contrat doit entrer en vigueur le 1er septembre prochain. En attendant, un référé a été déposé devant le tribunal administratif de Saint-Denis. Enjeu, faire suspendre le nouvel appel d'offre jusqu'à garantie des emplois. Seule certitude, une douzaine de salariés seraient d'ores et déjà repris par la nouvelle société. "Ils étaient déjà embauchés par l'ASFA", explique Jean-Luc Résan.
La société SO Prestile a mis sa production à l'arrêt. Seule la livraison des maisons de retraite et de l'hôpital d'enfants ont été assurées ce mardi. "Nous ne voulions pas les pénaliser", précise le secrétaire adjoint de la fédération commerce et service à la CGTR.
Une réunion doit se tenir en fin de journée avec l'ensemble des salariés pour décider ou non du maintien de la grève avant une rencontre prévue avec la direction de l'entreprise dès demain.