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Saint-Benoît: Les pieds dans l’eau

De l’impasse des Pailles en queue à l’impasse des nids de poule, il n’y a qu’un pas…..les pieds dans l’eau. Et les marmailles de l’Impasse des Pailles en queue, une allée non betonnée qui donne sur le Chemin du Cap à Sainte-Anne, ne sont pas devenus des poules mouillées pour autant. Et Dieu sait (ou […]

Ecrit par slumdog67 – le mardi 04 avril 2017 à 00H01

De l’impasse des Pailles en queue à l’impasse des nids de poule, il n’y a qu’un pas…..les pieds dans l’eau.

Et les marmailles de l’Impasse des Pailles en queue, une allée non betonnée qui donne sur le Chemin du Cap à Sainte-Anne, ne sont pas devenus des poules mouillées pour autant. Et Dieu sait (ou Allah ou Vichnou) si à chaque épisode pluvieux ils ne savent plus comment contourner l’obstacle pour se rendre à l’école ou en revenir quatre fois par jour.

L’obstacle, c’est une énorme flaque d’eau, bordée d’un côté par une jolie case créole dont les occupants sont logés à la même enseigne que les marmailles et de l’autre côté par un champ de canne dont le propriétaire bénéficie, depuis les derniers travaux d’égalisation du sol réalisés par le tracto-pelle communal juste avant les élections régionales, d’un talus de 30 cm de haut sur plusieurs mètres de long, et donc de m2 supplémentaires qu’il s’est appliqué à planter en cannes empêchant ainsi l’eau de pluie de s’écouler.

Pour régler la question de ces bains de pieds forcés, il suffirait pourtant dans un premier temps, avant des travaux plus importants, de réaliser, avec une simple pioche, deux ou trois canaux d’évacuation dans le talus pour permettre à l’eau de s’écouler vers le reste du champ de canne grâce à sa légère pente naturelle.

Mais voilà, le champ de canne appartient à ce que l’on appelle ici « un gros blanc » qui s’y refuse obstinément, comme il se refuse d’ailleurs à couper les cannes qui, à partir d’une certaine hauteur, c’est-à- dire dès le mois d’avril et ce au moins jusqu’à l’ouverture de la campagne de coupe, balayent la carrosserie de tous les véhicules qui passent. Car l’homme n’est pas pressé. Il y va de sa prime canne.

Pour les riverains, qui ont multiplié les démarches en mairie et ailleurs (SIDR, DEAL) les choses cependant ne progressent guère.

Question : la SIDR n’a-t-elle pas l’obligation, lorsqu’elle construit un lotissement d’en garantir l’accès ? Il est vrai que ce sont des logements sociaux. Au moins on est sûr que les pauvres ont les pieds propres.

A la tienne Etienne ! (un parmi d’autres, qui s’y reconnaîtra).

Un riverain excédé par autant d’inertie.

 

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