Une mère de famille a eu la peur de sa vie le 21 décembre à Saint-André. Elle témoigne que deux jeunes, dont un armé d'un fusil de chasse, ont tiré à deux reprises sur le capot de sa voiture. Alors qu'ils n'ont pas souhaité être assistés d'avocats lors de leur garde à vue, les deux prévenus ont décidé de demander un renvoi lors de l'audience de comparution immédiate de ce vendredi pour préparer leur défense mais aussi pour pouvoir choisir leurs avocats, estimant, peut-être, que ceux commis d'office pourraient ne pas être à la hauteur de l'enjeu.
Toujours est-il qu'ils ne reconnaissent pas les faits qui leur sont reprochés. L'un d'entre eux indique même au président qu'il a la preuve de leur innocence dans sa banane qui est dans la geôle. Il s'agit d'une liste de noms et de numéros de téléphone de témoins qui peuvent attester qu'ils n'étaient pas sur les lieux au moment des faits. Le président ordonne la récupération de la liste aux policiers présents. Selon un prévenu, la police n'aurait pas été coopérative : "C'est l'OPJ qui voulait pas trop nous aider", explique-t-il à la barre. Pour information, la garde à vue a eu lieu en deux temps et ils ne sont pas présentés la deuxième fois, obligeant la police à aller les chercher.
Sans surprise, le parquet demande leur maintien en détention en attendant la prochaine audience, argumentant sur les risques de pression sur la victime qui habite le même quartier et le risque évident de non représentation devant le tribunal. Le procureur souligne qu'il s'agit d'une arme de chasse et non un fusil à air comprimé. Alors qu'ils auraient pu s'en remettre à la décision du tribunal, les deux robes noires fraîchement débarquées ont plaidé une demande de placement sous contrôle judiciaire pour les deux prévenus eu égard à leurs antécédents.
Au final, l'audience aura lieu le 1er février 2023. Les deux prévenus patienteront à Domenjod d'autant que l'un d'eux a pour habitude de s'exhiber sur les réseaux sociaux avec des armes. Le président ordonne également que les témoins présents sur la liste soient entendus sous commission rogatoire.
Toujours est-il qu'ils ne reconnaissent pas les faits qui leur sont reprochés. L'un d'entre eux indique même au président qu'il a la preuve de leur innocence dans sa banane qui est dans la geôle. Il s'agit d'une liste de noms et de numéros de téléphone de témoins qui peuvent attester qu'ils n'étaient pas sur les lieux au moment des faits. Le président ordonne la récupération de la liste aux policiers présents. Selon un prévenu, la police n'aurait pas été coopérative : "C'est l'OPJ qui voulait pas trop nous aider", explique-t-il à la barre. Pour information, la garde à vue a eu lieu en deux temps et ils ne sont pas présentés la deuxième fois, obligeant la police à aller les chercher.
Sans surprise, le parquet demande leur maintien en détention en attendant la prochaine audience, argumentant sur les risques de pression sur la victime qui habite le même quartier et le risque évident de non représentation devant le tribunal. Le procureur souligne qu'il s'agit d'une arme de chasse et non un fusil à air comprimé. Alors qu'ils auraient pu s'en remettre à la décision du tribunal, les deux robes noires fraîchement débarquées ont plaidé une demande de placement sous contrôle judiciaire pour les deux prévenus eu égard à leurs antécédents.
Au final, l'audience aura lieu le 1er février 2023. Les deux prévenus patienteront à Domenjod d'autant que l'un d'eux a pour habitude de s'exhiber sur les réseaux sociaux avec des armes. Le président ordonne également que les témoins présents sur la liste soient entendus sous commission rogatoire.