Depuis 2008, 90 familles ont vu leurs conditions de vie s’embellir dans le cadre d’une opération d’amélioration très légère de l’habitat, financée conjointement par la Fondation Abbé Pierre, le Conseil Général et avec la participation logistique et humaine du CCAS de la ville de Saint-André.
En complémentarité de ces actions individuelles, le Centre Communal d’Action Social a conduit une action collective dans le domaine de l’amélioration très légère de l’habitat: 160 familles ont bénéficié de cette aide. En 2008-2009 le Centre Communal d’Action Sociale a sollicité le service financier de la Fondation ABBE PIERRE pour 40 familles en 2008. Le bilan de cette opération faisait apparaître quelques faiblesses et la poursuite de l’engagement de la Fondation auprès du CCAS était conditionnée par le recrutement d’un technicien qualifié.
Cinquante familles ont pu bénéficié de l’aide de la Fondation en 2009. Ces familles de la commune ont bénéficié du matériel, des conseils et de l’accompagnement nécessaire pour leur permettre d’effectuer eux mêmes des travaux permettant d’améliorer l’existant de leur habitat et donc de leur condition de vie.
Aujourd’hui, une convention a été à nouveau signée pour que 30 nouvelles familles puissent bénéficier de ce dispositif pour un coût de 142 967 € (dont 76 967 € CCAS de Saint-André).
La démarche
Le CCAS dispose d’une liste de 90 familles et les enquêtes permettant l’identification de celles qui sont éligibles pour ce projet. Cette action a débuté au mois d’avril 2010 et prendra fin en décembre 2010.
Ainsi le CCAS mobilise une équipe composée d’un technicien qualifié, d’une secrétaire, d’une assistante sociale et d’un agent social pour repérer les familles. Des réunions sont organisées avec les différents partenaires en même temps que les visites à domicile pour vérifier l’adéquation des travaux au cahier des charges.
Nature des travaux
La nature des travaux diverge en fonction des besoins. Du remplacement des volets détériorés par le temps à la pose de faux plafond et de parquet pour l’isolation thermique en passant par le remplacement de la baignoire par une cabine de douche… Des travaux indispensables pour ces familles, pour que leurs enfants puissent vivre dans des conditions adaptées à leur épanouissement.
La lutte contre la précarité face au logement : un combat de tous les jours
Le parc locatif social de la commune de Saint-André a augmenté de 2 % entre 2005 et 2006. Il représente 19 % de l’ensemble des ménages (contre 20 % pour la Réunion). La part des allocataires d’aides au logement est élevée à Saint-André par rapport à la Réunion et d’autant plus à la métropole : 13% des habitants, contre 11% pour la Réunion et 5% pour la métropole.
A cela s’ajoute une précarité financière notable. Dans la commune de Saint-André, 7.351 allocataires bénéficient d’au moins un des 4 principaux minima sociaux que sont le RMI, l’AAH (Allocation aux Adultes Handicapés), l’API (Allocation de parent isolé) ou le RSO, qui couvrent 18 647 personnes.Cette situation impose que l’action sociale soit une priorité et par conséquent que le CCAS en soit le principal acteur.