Placé en garde à vue mardi et libéré hier (voir l’article), Saïd Larifou devra comparaître le 24 décembre pour outrage au chef de l’État et incitation à la haine, révèle ce matin la presse quotidienne. Le Quotidien précise que l’avocat saint-pierrois aurait traité Ahmed Abdallah Sambi, le prédisdent de l’Union des Comores, de « mécréant », ce qui lui a valu cette garde à vue.
Cet épisode marque clairement le début de la campagne pour les éléctions législatives comoriennes. L’avocat de Saïd Larifou, maître Mohamed Baco, estime d’ailleurs dans le Jir qu’il « était destiné à intimider Saïd Larifou ».