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Sa compagne sort d’un cancer, il lui brûle les cheveux et dit : « J’ai fait ça pour rire »

Sébastien M. 46 ans, comparaissait ce vendredi pour des violences sur conjoint, en état de récidive. Le 8 avril dernier, alors qu’il rentre chez lui complètement ivre à 11h du matin, une dispute éclate avec sa compagne. Le ton monte et, sans l’intervention salvatrice du fils de madame, il aurait porté la main sur sa […]

Ecrit par zinfos974 – le vendredi 10 avril 2020 à 17H59

Sébastien M. 46 ans, comparaissait ce vendredi pour des violences sur conjoint, en état de récidive. Le 8 avril dernier, alors qu’il rentre chez lui complètement ivre à 11h du matin, une dispute éclate avec sa compagne. Le ton monte et, sans l’intervention salvatrice du fils de madame, il aurait porté la main sur sa mère.

Pensant que la tension est retombée, le fils s’absente un instant. Sébastien M. prend alors un briquet et porte la flamme sur le côté gauche de la tête de sa compagne. Il lui brûle les cheveux et l’arrière de l’oreille.

Le fils revient et s’interpose pour protéger sa mère une nouvelle fois. Alors qu’elle prend le téléphone fixe pour appeler la police, son compagnon le casse pensant empêcher toute communication avec les forces de l’ordre. S’en suivent des violences verbales ayant pour unique but de la rabaisser. La police est prévenue à l’aide d’un portable, intervient et interpelle le conjoint violent. « J’ai fait ça pour rigoler. J’ai mis le briquet sur ses cheveux, mais elle exagère un peu. Elle me casse les pieds avec ses cheveux », s’explique-t-il devant la présidente en guise de remords. 

Quand ça brûle, vous faites quoi pour l’aider ? Bien rien

Pour bien comprendre ce geste complètement fou et décalé, il est important de savoir que madame sort d’un cancer de l’utérus et qu’elle est en phase de rémission. Sa seule crainte était justement de perdre ses cheveux. Malgré une insistance soutenue, la présidente ne parvient pas à obtenir la moindre explication ni la moindre excuse du prévenu : « Quand ça brûle vous faites quoi pour l’aider ? Bien rien. Vous êtes désolé ? Non ». Il a été interpellé avec la bagatelle de 2,58 g/l de sang à 11h du matin. 

Condamné à 4 reprises, Sébastien M. n’en est pas à son premier essai. Deux mentions sur son casier sont des violences sur conjoint. La dernière date d’octobre 2019, mais sur son ex-compagne. Cette nouvelle relation date du mois de décembre. La procureure fait d’ailleurs la remarque qu’il est déjà certain de faire 4 mois de prison. Il était sous le coup de 4 mois aménageables qui sont mis à exécution.

Il met le feu pour « rire », mais se révèle très agressif quand il boit

« Son comportement est surprenant – il ne veut pas répondre – il met le feu pour « rire », mais se révèle très agressif quand il boit. Il n’a jamais été incarcéré, car tout a été mis en oeuvre pour l’aider. Son geste est extrêmement dangereux et symbolique, car elle craint de perdre ses cheveux. Je demande 6 mois de prison plus la révocation intégrale du sursis de 8 mois assorti d’un mandât de dépôt » conclu la procureure. 

Son avocat, bien embarrassé par le comportement de son client à la barre, tente d’argumenter afin d‘atténuer le quantum de mois de détention qui vont s’abattre sur Sébastien M. : « Les faits sont reconnus. « J’ai fait ça pour rire » est une formule maladroite, il voulait dire qu’il ne sait pas gérer son impulsivité. Il n’est pas foncièrement méchant, a même expliqué sa compagne. Il a un problème avec l’alcool c’est certain ».

Après délibération, le tribunal condamne Sébastien M. à 6 mois de prison, révoque le sursis de 8 mois et ordonne un mandat de dépôt. Au final, sa petite blague de mauvais goût l’envoie pour 18 mois en détention. 

 

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