La grogne continue de se faire sentir au sein de la population. Certains usagers de la route se plaignent d’être impactés par la grève entamée depuis 6 jours par les salariés de la SRPP.
Le délégué syndical CFDT, Evenor Caritchy, a bon espoir que de nouvelles négociations débutent ce jour: « i[Nous sommes optimistes. Total bloque toujours et nous attendons que le conseil d’administration de la SRPP à Paris mandate le directeur régional pour entamer de nouvelles discussions]i », informe-t-il.
Celui-ci rappelle que « i[dans un souci de préserver la population, une heure a été ajoutée au service minimum mis en place depuis plusieurs jours]i ».
A la question de notre journaliste, « i[que pensez-vous du mécontentement exprimé par la population]i », Evenor Caritchy déclare: « i[J’ai l’impression que c’est la précipitation qui a provoqué cette panique. Nous avons fait le nécessaire pour que les gens ne soient pas lésés. Notre service minimum est plus important que les réquisitions préfectorales]i ».
Et de faire le bilan: « i[80 camions jeudi, 46 vendredi, 10 stations supplémentaires réquisitionnées dimanche, 58 camions lundi,… Il faut arrêter de se plaindre ! On fait des efforts pour préserver les intérêts de la population]i », lance-t-il.
Sur la polémique concernant la raison de leur grève, il rappelle : « i[la prime que l’on revendique n’est certes pas dans la convention collective mais le retour normal des bons et loyaux services des salariés à la SRPP dont certains travaillent depuis 40 ans]i », conclut-il.