
Joseph Sinimalé, Didier Robert et Vanessa Miranville dans les bâtiments du TCO ce mercredi
"Le but est de construire une ville dans la forêt, qui soit à la fois résiliente et économe". C’est ainsi que Joseph Sinimalé présente le projet de l’écocité de Cambaie. Avec la perspective de 35 000 logements sur 5 000 hectares de la côte ouest d'ici 2045, l’écocité figure au rang des plus grands projets d’aménagements de France.
Ce mercredi, entouré notamment de Didier Robert et de Vanessa Miranville, le président du TCO a tenu à clarifier les objectifs et à donner "le tempo".
Une convention-cadre signée d'ici la fin de l'année
"L’écocité est une ville durable, qui prend en compte nos modes de vie et notre climat tropical, où il fait bon vivre, habiter et travailler", commence Joseph Sinimalé. "Pour cette raison, nous allons associer à sa construction les écoles de l’ouest, le monde éducatif en général, les acteurs privés et la société civile en ouvrant un dialogue dès cette année", poursuit-il.
Première date annoncée par l'élu, celle de la mise en place de la SPL Ecocité Réunion, souhaitée "avant le 1er mai". La société aura pour mission de piloter l’aménagement et l’innovation. "En second lieu, une séance de travail avec les opérateurs locaux, nationaux et internationaux est au programme, en présence de la Caisse des dépôts". Et d’ici la fin de l’année, une convention-cadre devrait être signée, pour formaliser la participation Etat/Région/TCO pour ce projet dont le coût total avoisine les 3 milliards d’euros.
"Qu'il ne soit pas indispensable de prendre sa voiture"
De son côté, le président de Région a rappelé que l’écocité figure dans le projet 2015-2021 de la mandature, inscrit au titre de la 2ème génération des grands chantiers. "Ce projet est considéré comme prioritaire", défend Didier Robert. Par ailleurs, "la ville de demain" bénéficiera d’un soutien financier et de l’accompagnement de l’Etat, lequel y dédie une enveloppe globale de 150 millions d’euros.
Grâce ces financements, les élus du TCO espèrent ainsi voir émerger une ville favorisant l’épanouissement des habitants et la préservation des ressources du territoire. Un projet qui s’inscrit dans une logique de proximité, tient à rappeler le maire de Saint-Paul."Il faut que les enfants puissent aller à l’école à pied, en bus, voire avec des transports innovants. Qu’il ne soit pas indispensable d’utiliser en permanence la voiture, qui a pour effet de congestionner nos routes, et d’occasionner une pollution et un gaspillage de ressources".
Une participation citoyenne
Autre enjeu important évoqué par l’élu : "la contribution au rayonnement du territoire". Un point repris par Didier Robert, pour qui"l’objectif est d'aboutir à un projet qui soit exemplaire, à l’image de l’excellence et du savoir-faire réunionnais". Pour le président de Région,"à terme, l’écocité doit être la vitrine de la Réunion à l'échelle française, européenne, et à l'échelle de l'océan indien, dont les réunionnais pourront être fiers".
Une ambition partagée également par la première magistrate de la Possession, qui confie espérer que notre île devienne une vitrine"internationale". "C’est une préfiguration de ce que doit être la Réunion de demain. Il est important de faire participer les habitants à la construction de la ville dans laquelle ils ont envie de vivre, ce qui n'a pas été le cas par le passé", estime ainsi Vanessa Miranville, avant de saluer "la cohésion des maires du TCO, au-delà des étiquettes". A long terme, les élus rêvent même à une écocité à l’échelle de la Réunion toute entière.
Ce mercredi, entouré notamment de Didier Robert et de Vanessa Miranville, le président du TCO a tenu à clarifier les objectifs et à donner "le tempo".
Une convention-cadre signée d'ici la fin de l'année
"L’écocité est une ville durable, qui prend en compte nos modes de vie et notre climat tropical, où il fait bon vivre, habiter et travailler", commence Joseph Sinimalé. "Pour cette raison, nous allons associer à sa construction les écoles de l’ouest, le monde éducatif en général, les acteurs privés et la société civile en ouvrant un dialogue dès cette année", poursuit-il.
Première date annoncée par l'élu, celle de la mise en place de la SPL Ecocité Réunion, souhaitée "avant le 1er mai". La société aura pour mission de piloter l’aménagement et l’innovation. "En second lieu, une séance de travail avec les opérateurs locaux, nationaux et internationaux est au programme, en présence de la Caisse des dépôts". Et d’ici la fin de l’année, une convention-cadre devrait être signée, pour formaliser la participation Etat/Région/TCO pour ce projet dont le coût total avoisine les 3 milliards d’euros.
"Qu'il ne soit pas indispensable de prendre sa voiture"
De son côté, le président de Région a rappelé que l’écocité figure dans le projet 2015-2021 de la mandature, inscrit au titre de la 2ème génération des grands chantiers. "Ce projet est considéré comme prioritaire", défend Didier Robert. Par ailleurs, "la ville de demain" bénéficiera d’un soutien financier et de l’accompagnement de l’Etat, lequel y dédie une enveloppe globale de 150 millions d’euros.
Grâce ces financements, les élus du TCO espèrent ainsi voir émerger une ville favorisant l’épanouissement des habitants et la préservation des ressources du territoire. Un projet qui s’inscrit dans une logique de proximité, tient à rappeler le maire de Saint-Paul."Il faut que les enfants puissent aller à l’école à pied, en bus, voire avec des transports innovants. Qu’il ne soit pas indispensable d’utiliser en permanence la voiture, qui a pour effet de congestionner nos routes, et d’occasionner une pollution et un gaspillage de ressources".
Une participation citoyenne
Autre enjeu important évoqué par l’élu : "la contribution au rayonnement du territoire". Un point repris par Didier Robert, pour qui"l’objectif est d'aboutir à un projet qui soit exemplaire, à l’image de l’excellence et du savoir-faire réunionnais". Pour le président de Région,"à terme, l’écocité doit être la vitrine de la Réunion à l'échelle française, européenne, et à l'échelle de l'océan indien, dont les réunionnais pourront être fiers".
Une ambition partagée également par la première magistrate de la Possession, qui confie espérer que notre île devienne une vitrine"internationale". "C’est une préfiguration de ce que doit être la Réunion de demain. Il est important de faire participer les habitants à la construction de la ville dans laquelle ils ont envie de vivre, ce qui n'a pas été le cas par le passé", estime ainsi Vanessa Miranville, avant de saluer "la cohésion des maires du TCO, au-delà des étiquettes". A long terme, les élus rêvent même à une écocité à l’échelle de la Réunion toute entière.