Pompiers et services de santé dans un même centre
La priorité pour le SNSPP à La Réunion est le lancement de la construction de nouvelles casernes.
Afin d'optimiser l'efficacité des interventions, Patrice Beunard préconise la construction d'un centre unique de traitement des interventions des urgences et des pompiers. Si les communes aujourd'hui sont réticentes quant à la cession d'un terrain et la prise en charge des coûts, à hauteur de 20% pour la construction d'une nouvelle caserne, le syndicaliste propose que l'élu ait la garantie qu'en cas de fermeture du SDIS, le bâtiment et le terrain reviennent à la mairie, l'idée d'un bail emphytéotique ayant été évoquée.
"Quelques difficultés en interne dans le SDIS"
Ce qui retient l'attention du syndicaliste, c'est ce qu'il défini comme "quelques difficultés en interne dans le SDIS", à savoir l'absence des réunions de commissions paritaires, notamment la commission administrative et technique des services incendies qui est à la charge du directeur départemental. "Cette commission n'a pas été réunie ces derniers mois et n'a donc pas permis aux élus du personnel de traiter les dossiers de fond" regrette le président de SNSPP.
"Le SDIS ne doit pas être un enjeu politique"
Pour Patrice Beunard, le département de La Réunion "n'a besoin que d'un seul colonel à la tête du SDIS". "C'est comme si dans la mairie de la ville de Saint-Denis, il y avait le nouveau maire et l'ancien maire d'opposition qui essaient de gérer la mairie ensemble" ironise ce dernier qui ajoute que ceux qui ont déjà exercé ici aillent "faire valoir leur compétence dans un autre département".
Le président du SNSPP a rencontré le Préfet Pierre-Henri Maccioni et la présidente du Département, Nassimah Dindar, pendant sa visite. "L'échange a été vif mais courtois", précise Patrice Beunard, qui est conscient que la situation bicéphale n'est pas simple à gérer. Il appelle les deux protagonistes à "une cohérence ainsi qu'une cohésion dans le mode de fonctionnement du SDIS" et "qu'en aucun cas le SDIS doit être un enjeu politique".
Volonté de conserver une certaine dualité syndicale
La mésentente entre la SAFPTR et la CFTC-SNSPP arrangerait certains, "diviser pour mieux régner" indique le président de la SNSPP. "Difficile de réunir tout le monde au conseil d'administration (...). Les élus doivent assumer leurs responsabilités" insiste le syndicaliste.
Conserver les tranches horaires de 24h
La principale revendication du SNSPP est la conservation de la tranche horaire de 24h qui serait essentielle pour "conserver un service public de qualité". Diviser la tranche horaire par deux remet en question la couverture des alertes. "On ne peut pas diminuer de moitié le temps de travail sans doubler les effectifs", sachant que financièrement le SDIS n'est pas en mesure de recruter à hauteur des effectifs actuels.
Partir en retraite à 55 ans
Les textes le reconnaissent, le métier de sapeur pompier est à risque. Un métier pour lequel le niveau de stress au quotidien n'est plus à démontrer. "L'avantage de travailler en 24h doit permettre au sapeur-pompier de capitaliser le temps où il est présent mais pour lequel il n'est pas payé et de le comptabiliser en fin de carrière de façon que l'usure liée à la difficulté du métier soit reconnue et de lui permettre d'avoir une retraite décente".
La priorité pour le SNSPP à La Réunion est le lancement de la construction de nouvelles casernes.
Afin d'optimiser l'efficacité des interventions, Patrice Beunard préconise la construction d'un centre unique de traitement des interventions des urgences et des pompiers. Si les communes aujourd'hui sont réticentes quant à la cession d'un terrain et la prise en charge des coûts, à hauteur de 20% pour la construction d'une nouvelle caserne, le syndicaliste propose que l'élu ait la garantie qu'en cas de fermeture du SDIS, le bâtiment et le terrain reviennent à la mairie, l'idée d'un bail emphytéotique ayant été évoquée.
"Quelques difficultés en interne dans le SDIS"
Ce qui retient l'attention du syndicaliste, c'est ce qu'il défini comme "quelques difficultés en interne dans le SDIS", à savoir l'absence des réunions de commissions paritaires, notamment la commission administrative et technique des services incendies qui est à la charge du directeur départemental. "Cette commission n'a pas été réunie ces derniers mois et n'a donc pas permis aux élus du personnel de traiter les dossiers de fond" regrette le président de SNSPP.
"Le SDIS ne doit pas être un enjeu politique"
Pour Patrice Beunard, le département de La Réunion "n'a besoin que d'un seul colonel à la tête du SDIS". "C'est comme si dans la mairie de la ville de Saint-Denis, il y avait le nouveau maire et l'ancien maire d'opposition qui essaient de gérer la mairie ensemble" ironise ce dernier qui ajoute que ceux qui ont déjà exercé ici aillent "faire valoir leur compétence dans un autre département".
Le président du SNSPP a rencontré le Préfet Pierre-Henri Maccioni et la présidente du Département, Nassimah Dindar, pendant sa visite. "L'échange a été vif mais courtois", précise Patrice Beunard, qui est conscient que la situation bicéphale n'est pas simple à gérer. Il appelle les deux protagonistes à "une cohérence ainsi qu'une cohésion dans le mode de fonctionnement du SDIS" et "qu'en aucun cas le SDIS doit être un enjeu politique".
Volonté de conserver une certaine dualité syndicale
La mésentente entre la SAFPTR et la CFTC-SNSPP arrangerait certains, "diviser pour mieux régner" indique le président de la SNSPP. "Difficile de réunir tout le monde au conseil d'administration (...). Les élus doivent assumer leurs responsabilités" insiste le syndicaliste.
Conserver les tranches horaires de 24h
La principale revendication du SNSPP est la conservation de la tranche horaire de 24h qui serait essentielle pour "conserver un service public de qualité". Diviser la tranche horaire par deux remet en question la couverture des alertes. "On ne peut pas diminuer de moitié le temps de travail sans doubler les effectifs", sachant que financièrement le SDIS n'est pas en mesure de recruter à hauteur des effectifs actuels.
Partir en retraite à 55 ans
Les textes le reconnaissent, le métier de sapeur pompier est à risque. Un métier pour lequel le niveau de stress au quotidien n'est plus à démontrer. "L'avantage de travailler en 24h doit permettre au sapeur-pompier de capitaliser le temps où il est présent mais pour lequel il n'est pas payé et de le comptabiliser en fin de carrière de façon que l'usure liée à la difficulté du métier soit reconnue et de lui permettre d'avoir une retraite décente".