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SIB: Le plan de reclassement n’est pas respecté selon les salariés

La fermeture de la SIB a été entérinée à la fin du mois de février dernier. Un plan d’accompagnement des salariés avait été décidé entre la direction et les représentants de salariés après plusieurs semaines de discussions. Mais depuis quelques jours, la résignation fait place à la colère. Le plan de reclassement, via l’EME (Espace […]

Ecrit par JD – le jeudi 27 mars 2014 à 10H43

La fermeture de la SIB a été entérinée à la fin du mois de février dernier. Un plan d’accompagnement des salariés avait été décidé entre la direction et les représentants de salariés après plusieurs semaines de discussions. Mais depuis quelques jours, la résignation fait place à la colère. Le plan de reclassement, via l’EME (Espace mobilité pour l’emploi) prévoyait d’accompagner les salariés (29 en tout) pour retrouver un emploi à la Réunion. Or, selon Jocelyn Rivière, délégué syndical CGTR à la SIB (Société industrielle de Bourbon), cet EME n’est en fait qu’un mirage sans avenir pour les salariés.

« Nous avons pris contact avec l’EME pour mettre en place nos reclassements. Arrivé là-bas, il n’y a qu’un bureau avec un ordinateur, une imprimante et une connexion internet. On nous apprend à refaire nos CV et nos lettres de motivations. On est loin des offres d’emplois fermes promis par Colgate« , explique Jocelyn Rivière.

Ce dernier est très remonté contre la direction de Colgate/Palmolive et n’entend pas se laisser faire. « On nous a appris que nos lettres de licenciement arriveraient plutôt que prévue car la SIB perd de plus en plus d’argent. Elle (la direction ndlr) met en avant notre manque de motivation« , poursuit-il. Pour Jocelyn Rivière, cette annonce pourrait remettre le feu au poudre au sein de la SIB.

« On nous roule dans la farine. On ne nous propose rien de concret. Si nos licenciements arrivent la semaine prochaine, on ne quittera pas les lieux« , lance-t-il, même si la direction met en avant le risque de faire échouer les négociations avec le futur repreneur, toujours non identifié à ce jour.

« Dans un premier temps, la reprise de la SIB devait se faire fin mars. Aujourd’hui on nous explique qu’elle aura lieu fin décembre. Le repreneur ne veut pas des salariés. Il ne souhaite que les locaux et l’emplacement« , tempête Jocelyn Rivière.

Le délégué syndical CGTR prévient : « On ne se laissera pas faire. On lance une nouvelle fois un appel à la mobilisation, un appel aux hommes politiques ».

La semaine prochaine promet d’être une nouvelle fois très agitée sur le plan social au Port sur le site de la SIB

 

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