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SIB: Le motif économique du licenciement non reconnu, réunion importante le 24 juillet

La direction du Travail ne reconnaît pas le motif économique du licenciement des salariés de la société industrielle de Bourbon. Une décision « très rare ». « C’est la première fois que l’inspectrice du travail a affaire à un tel cas », relate Jocelyn Rivière, le délégué syndical CGTR SIB Selon la direction du Travail, la filiale réunionnaise de […]

Ecrit par LG – le vendredi 18 juillet 2014 à 11H12

La direction du Travail ne reconnaît pas le motif économique du licenciement des salariés de la société industrielle de Bourbon. Une décision « très rare ». « C’est la première fois que l’inspectrice du travail a affaire à un tel cas », relate Jocelyn Rivière, le délégué syndical CGTR SIB

Selon la direction du Travail, la filiale réunionnaise de la multinationale Colgate/Palmolive a volontairement occulté les bons chiffres réalisés au niveau européen et français.

Une conclusion qui va totalement dans le sens du combat mené par les 32 salariés [mis à la porte le 4 avril dernier ]urlblank:http://www.zinfos974.com/Tristes-les-salaries-de-la-SIB-quittent-definitivement-le-site_a70200.html et qui complète finalement le [rapport d’expertise rendu en février dernier]urlblank:http://www.zinfos974.com/Selon-le-rapport-d-expertise-la-SIB-degage-d-excellents-resultats-que-la-direction-n-arrive-pas-a-expliquer_a68378.html . « La société industrielle de Bourbon se porte bien », concluait ce rapport commandé fin 2013 par le comité d’entreprise de la SIB suite à l’annonce de la cessation d’activité de l’usine portoise.

« J’étais sur un petit nuage hier en recevant ce courrier », raconte le délégué. « La Direction du Travail nous donne une arme supplémentaire pour nous défendre », se réjouit-il, prêt à ne « pas se laisser écraser par ce mammouth qu’est le groupe Colgate. On est reboosté aujourd’hui », appuie l’ancien salarié aux 37 années de cotisations.

Quelles avancées ce 24 juillet ?

La bataille n’est pas gagnée. Demeure l’épineuse reconversion avec les promesses de reclassement signées sur papier. Un tournant arrive dans quelques jours. Lors de la prochaine réunion du comité de suivi qui réunit la DIECCTE, Pôle Emploi, la direction de la SIB et le cabinet Stratégis Consultants, un nouveau point doit être rendu aux licenciés.

« Depuis le 4 avril, il n’y a eu aucun collègue reclassé. Mi sent que zot lé en train de roul à nou carri su’d’riz. Ils ont pris des engagements et comptez sur moi pour le leur rappeler », n’abdique pas Jocelyn Rivière. « On ne lâchera pas l’affaire. La SIB, c’est nou que la met’ à zot en l’air pendant 35 ans. Je me battrai jusqu’à ce que le dernier des camarades retrouve un emploi », affirme-t-il.

A 52 ans, il n’a pas peur d’avouer qu’il se « sent paumé » aujourd’hui lorsqu’il s’agit pour lui de revenir sur le marché de l’emploi. « Je suis perdu. Quand je vois mes enfants en licence et avec leur niveau je me dis que pendant des années à la SIB, on nous a laissé végéter », regrette-t-il.

Le comité de suivi pour le reclassement se tient ce 24 juillet dans la Zac 2000 du Port.

 

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