
Jocelyn Rivière, délégué syndical CGTR de la société industrielle de Bourbon, campe depuis ce vendredi matin dans la cour de l'usine située dans la ZIC du Port Ouest.
Deux mois à être baladés de "réunion en réunion", déplore-t-il, "rien n'avance". "Quand vous lisez les PV des comptes-rendu de réunion, vous vous dites qu'il n'y a rien de concret", peste le syndicaliste. Ce jeudi 6 février, une énième rencontre avec la direction locale a débouché sur du néant.
Devant ce statu quo qui n'a rien de rassurant pour les 32 salariés menacés, leur porte-parole envisage de "se sacrifier, s'il le faut, pour nos emplois" en entamant à partir de la semaine prochaine une grève de la faim.
Le blocage de route et ses conséquences sur le travail d'autres professionnels n'est "pas la solution" estime le syndicaliste, raison pour laquelle il plante dès ce vendredi 7 février une tente dans la cours de l'usine. Cette décision se révèle être un cruel dilemme. "Même si les collègues sont solidaires, on a tous des factures à payer dans nos familles", explique-t-il. "S'il avait fallu se mettre en grève depuis deux mois, on aurait fait comment financièrement ?", précise-t-il. Même s'ils restent fidèles à leur poste au rythme des 2x8, les collègues de Jocelyn Rivière viennent régulièrement lui tenir compagnie.
"Déterminé", comme il qualifie son état d'esprit, il estime que l'heure a trop tourné. Pourtant, "on a fait la preuve qu'on pouvait sauver le site", clame Jocelyn Rivière, qui reste perplexe quant à l'attitude de la direction. Un communiqué parvenu aux salariés hier étaye selon eux de la bonne tenue de l'activité "puisque devant les bonnes ventes des produits actuellement en promo Lacroix et Soupline, des importations supplémentaires sont prévues pour répondre à ce pic de ventes".
Sur le front de l'emploi, "on nous dit à chaque fois que personne ne restera sur le carreau, mais la seule chose que nous souhaitons c'est que ces paroles soient matérialisées par des écrits", affirme-t-il.
La décision extrême de se mettre en grève de la faim pour et au nom de ses collègues est "une décision qui ne se prend pas en plaisantant". S'il venait à franchir le pas, sa grève de la faim coïnciderait avec l'arrivée à La Réunion du président de la SIB et directeur de l'usine Colgate/Palmolive de Cotelle près de Lyon. Sa venue est calée pour le 12 février.
Deux mois à être baladés de "réunion en réunion", déplore-t-il, "rien n'avance". "Quand vous lisez les PV des comptes-rendu de réunion, vous vous dites qu'il n'y a rien de concret", peste le syndicaliste. Ce jeudi 6 février, une énième rencontre avec la direction locale a débouché sur du néant.
Devant ce statu quo qui n'a rien de rassurant pour les 32 salariés menacés, leur porte-parole envisage de "se sacrifier, s'il le faut, pour nos emplois" en entamant à partir de la semaine prochaine une grève de la faim.
Le blocage de route et ses conséquences sur le travail d'autres professionnels n'est "pas la solution" estime le syndicaliste, raison pour laquelle il plante dès ce vendredi 7 février une tente dans la cours de l'usine. Cette décision se révèle être un cruel dilemme. "Même si les collègues sont solidaires, on a tous des factures à payer dans nos familles", explique-t-il. "S'il avait fallu se mettre en grève depuis deux mois, on aurait fait comment financièrement ?", précise-t-il. Même s'ils restent fidèles à leur poste au rythme des 2x8, les collègues de Jocelyn Rivière viennent régulièrement lui tenir compagnie.
"Déterminé", comme il qualifie son état d'esprit, il estime que l'heure a trop tourné. Pourtant, "on a fait la preuve qu'on pouvait sauver le site", clame Jocelyn Rivière, qui reste perplexe quant à l'attitude de la direction. Un communiqué parvenu aux salariés hier étaye selon eux de la bonne tenue de l'activité "puisque devant les bonnes ventes des produits actuellement en promo Lacroix et Soupline, des importations supplémentaires sont prévues pour répondre à ce pic de ventes".
Sur le front de l'emploi, "on nous dit à chaque fois que personne ne restera sur le carreau, mais la seule chose que nous souhaitons c'est que ces paroles soient matérialisées par des écrits", affirme-t-il.
La décision extrême de se mettre en grève de la faim pour et au nom de ses collègues est "une décision qui ne se prend pas en plaisantant". S'il venait à franchir le pas, sa grève de la faim coïnciderait avec l'arrivée à La Réunion du président de la SIB et directeur de l'usine Colgate/Palmolive de Cotelle près de Lyon. Sa venue est calée pour le 12 février.