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SHLMR : Un syndicaliste dévoile les messages d’amour entre une collègue et le patron

Les romances de bureau, ça arrive tout le temps. On se voit tous les jours, on discute, on va boire un verre, ça dérape… puis une tension est ressentie au bureau… C’est ce qui s’est passé au sein de l’agence SHLMR du Port. Une employée et son patron ont entretenu une petite amourette en 2012. […]

Ecrit par zinfos974 – le vendredi 09 février 2018 à 15H52

Les romances de bureau, ça arrive tout le temps. On se voit tous les jours, on discute, on va boire un verre, ça dérape… puis une tension est ressentie au bureau… C’est ce qui s’est passé au sein de l’agence SHLMR du Port. Une employée et son patron ont entretenu une petite amourette en 2012. Ce vendredi devant le tribunal correctionnel, la question n’est pas d’en connaître les détails. Rien d’illégal à entretenir une relation secrète avec un collègue. L’employée profite-t-elle par la suite d’horaires plus élastiques? Le patron d’habitude exigeant est-il un peu plus sympa avec elle qu’avec les autres ? C’est possible… C’est peut-être un homme amoureux… Mais la question n’est pas là non plus.
 
Devant la barre, un délégué syndical et son collègue, ancien délégué syndical, accusés d’atteinte au secret des correspondances émises par voie électroniques, requalifiée en complicité. En effet, jaloux de ce traitement de faveur – qu’il ait vraiment existé ou pas-, un employé est allé fouiller dans la messagerie professionnelle de sa collègue. Elle, ne faisant pas attention et surtout, « ça se passait si bien avec les collègues que je ne m’y attendais pas », avoue-t-elle, avait laissé le logiciel ouvert.
 
Et voilà qu’un mail circule afin d’organiser une réunion de haute importance à laquelle même le personnel de nettoyage de l’agence est convoqué ; un mail pour informer le monde entier de la liaison entre leurs collègues. Le courrier est aussi distribué lors de la réunion, pour que la direction en prenne bien conscience.
 
Des syndicalistes qui feraient fuir les directeurs
 
L’avocate de l’employée en question, Me Frédérique Fayette, parle du lynchage de sa cliente puis de l’ambiance général au sein de l’agence : « Aucun directeur ne veut rester car il y a un tel poids syndical. Après huit mois sans directeur, en voilà un qui arrive pour remettre tout le monde au travail et ça ne plaît pas ».
 
Mais pour un des avocats de la défense, il s’agit de peser l’importance de la vie privée contre celle de l’intérêt général. « Leur relation ne doit pas affecter leur travail », affirme-t-il, avant de rappeler qu’ « un directeur doit être irréprochable et ne pas utiliser la messagerie professionnelle pour des messages privés au travail, par exemple », et de demander la relaxe.
 
Licenciés à l’époque pour faute professionnelle, le délégué syndical et son collègue ont été condamnés ce vendredi à 40 jours-amendes à 20 euros et 2500 euros de dommages et intérêts.

 

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