En grève depuis lundi, les salariés de la SHLMR sont restés toute la journée devant le siège social de la société. Après la rupture des négociations hier midi, aucune négociation n’a eu lieu ce jeudi.
Côté participation, les chiffres sont toujours distincts : ils sont 80% des 322 salariés à participer à la grève selon l’intersyndicale contre 62% selon la direction. Mais le directeur général de la SHLMR, Jean-François Moser, est venu à la rencontre des grévistes cet après-midi, un peu avant 16h, pour leur expliquer que « la table des négociations est ouverte. Je suis prêt à négocier jusqu’à 2 heures du matin s’il le faut« . S’il ne les dévoile pas, Jean-François Moser assure qu’il a des propositions à formuler à ses salariés. « Encore faut-il s’asseoir » (à la table des négociations, ndlr), insiste-t-il.
Après s’être réunis, les grévistes et leurs représentants syndicaux ont accepté vers 16h30 la proposition de la direction. Cependant les négociations ne reprendront pas ce soir, comme le souhaitait la direction, mais vendredi matin, à 8h.
« On ne refuse pas les négociations. Mais il est tard ce soir« , tient à souligner Fabrice Vitry, porte-parole de l’intersyndicale (FO, CFDT, CFE-CGC). Sur les [11 revendications]urlblank:http://www.zinfos974.com/SHLMR-La-liste-de-revendications-des-grevistes-entre-les-mains-de-la-direction_a57800.html , les syndicats souhaitent mettre en priorité sur la table « les salaires, pour tout le monde« . Pour rappel, les salariés demandent une augmentation salariale globale de 3,20% suite à l’échec des NAO (négociations annuelles obligatoires). « Les piquets de grève seront maintenus le temps des négociations« , précise Fabrice Vitry.
Vendredi s’annonce donc comme une journée importante dans le conflit social qui oppose grévistes et direction à la SHLMR, et dont les effets commencent à se ressentir du côté des locataires : les nettoyages des résidences et immeubles n’est plus effectué depuis lundi et surtout, les entrées d’argent ne sont pour le moment pas possibles. Ce soir, direction et salariés semblaient confiants pour trouver une solution et aboutir à une fin de conflit.