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SHLMR : Les grévistes, mécontents, se dirigent vers le Conseil général

Ils ne sont pas satisfaits du tout. Ce matin, lors d’une nouvelle réunion de négociations au siège de la SHLMR, la direction a proposé, en matière d’augmentation salariale, 1,20% pour les employés, 0,90% pour les agents de maîtrise ainsi qu’une prime de 150 euros. Soit un prime supérieure mais une augmentation de salaires en baisse […]

Ecrit par zinfos974 – le lundi 17 juin 2013 à 11H53

Ils ne sont pas satisfaits du tout.

Ce matin, lors d’une nouvelle réunion de négociations au siège de la SHLMR, la direction a proposé, en matière d’augmentation salariale, 1,20% pour les employés, 0,90% pour les agents de maîtrise ainsi qu’une prime de 150 euros. Soit un prime supérieure mais une augmentation de salaires en baisse par rapport à la dernière proposition formulée par le directeur général, Jean-François Moser… Peu après 11h, les grévistes sont donc ressortis très mécontents.

« Depuis la semaine dernière, on dit qu’on est ouvert à la négociation. Mais si c’est pour rester des heures et des heures et déshabiller Saint-Pierre  pour habiller Saint-Paul, ce n’est pas acceptable. Nous allons renforcer nos actions. Jusqu’à maintenant, on était plutôt pacifiques, mais à présent, ça va durer », explique Gilbert Hoareau, délégué syndical (CFDT) et porte-parole de l’intersyndicale. Les syndicats pointent également « le malaise social » qui couve à la SHLMR. « On est entendu mais jamais écoutés. Il y a un vrai malaise social par rapport au management dans cette entreprise », s’indigne Jean-Charles Taochy, délégué syndical FO.

Une action spontanée s’est mise en place : les grévistes se dirigent à pied vers le Conseil général afin d’y manifester.

En attendant, « le pourrissement » du conflit ne fait pas que des heureux. Une locataire excédée, même si elle soutient les grévistes, demande à ce que le conflit cesse: « Je comprend leur souffrance mais les locataires eux aussi, souffrent« . Le bruit fait par les grévistes est notamment difficile à supporter, explique cette dame. « Nos résidences sont sales, les poubelles et les déchets ne sont pas ramassés. Il y a même des rats dans la cave« , s’indigne-t-elle… « Il faudrait qu’il (Jean-François Moser) bouge ou qu’il démissionne« , estime cette habitante, qui a le sentiment que le conflit « va dégénérer ».

 

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