

Ce montant qui peut paraitre choquant, surtout pour diriger une entreprise oeuvrant dans le social, n'est en fait que la simple application de la loi Borloo réglementant les rémunérations des dirigeants de ce type d'organisme.
Voilà pour la version officielle, qui va prochainement être annoncée officiellement.
Car le montant de 20.000 euros n'est pas totalement le fruit du hasard. Il correspondait effectivement aux souhaits de Jean-François Moser, et il se murmure dans les couloirs de la SHLMR qu'il pourrait finalement les toucher grâce à un tour de passe-passe : la différence, soit 4.000 euros, pourrait lui être versée par un actionnaire de la SHLMR en complément de revenu...
Autre "manip" évoquée : on pourrait annoncer officiellement le chiffre de 16.000 euros, et une fois la tempête médiatique apaisée, on augmenterait discrètement le directeur à l'occasion d'un banal conseil d'administration.
Les administrateurs vont également devoir s'interroger sur les nombreuses présidences d'organismes que cumule Jean-François Moser. Ce dernier entend les conserver, arguant du fait qu'il a des équipes qui tournent bien et que cela ne lui prendra que peu de temps. Outre cette question de disponibilité, la question que se posent certains actionnaires est de savoir s'il est rémunéré pour ces activités supplémentaires... Autant de questions qui restent encore à éclaircir.
La volonté de François Caillé de prendre la présidence de la SHLMR fait également s'interroger les actionnaires. Il n'est pas sûr que les amabilités et les gentillesses actuellement déployées par l'ancien président du MEDEF soient suffisantes pour convaincre les actionnaires de voter pour lui...