Le bilan de cette rentrée 2011 n’est pas « i[bon]i » pour le SGEN-CFDT (syndicat général l’Éducation nationale) contrairement à ce qui est avancé « i[par le rectorat]i », souligne Maryvonne Quentel, secrétaire générale de la SGEN-CFDT. Une rentrée morose dans l’Éducation nationale toujours sous le régime des suppressions de postes. « i[On gère surtout les pénuries et les fermetures depuis la rentrée]i », lâche un membre du syndicat.
« i[Avec les suppressions de poste et la précarité qui s’installent à la Réunion, la rentrée n’est pas bonne. Les conditions de travail se dégradent. Les jeunes diplômés au concours sont mis en poste sans formations ce qui n’augure rien de bon pour l’avenir]i », explique Maryvonne Quentel. Une « i[précarisation]i » de l’Éducation nationale que dénonce le SGEN-CFDT combinée à une baisse des moyens pour les chefs d’établissements et une mise en place des réformes difficiles sans les crédits nécessaires. Une réalité qui s’applique aussi bien dans le premier et dans le second degré. « i[On a morflé… On a évoqué du côté du rectorat pas un élève de plus par classe que l’année précédente. C’est faux ! et le climat de travail se dégrade]i », souligne Aline Talmon, secrétaire départementale du premier degré.
En réponse à cette rentrée et aux crédits en baisse et suppressions de postes, le syndicat interprofessionnel se mêlera à la manifestation du 27 septembre prochain pour dénoncer « i[la démolition des services publics et des acquis, ainsi qu’un avenir des jeunes non acquis]i », explique Maryvonne Quentel.
i[b[« L’école doit jouer son rôle d’ascenseur social »]b]i
En marge du bilan évoqué et de la manifestation du 27 septembre prochain, le SGEN-CFDT a tenu à présenter ses listes pour les élections professionnelles dans l’Éducation nationale. Une élection « i[importante]i » pour le syndicat où près de 19.000 personnes sont attendues pour le vote entre le 13 et le 20 octobre prochain. Une élection avec une nouveauté : l’ensemble du personnel titulaires ou contractuels pourra voter. « i[Des élections pour les comités techniques qui se prononceront sur toutes les questions collectives liées aux conditions de travail des personnels (…) La place de la négociation est renforcée par la loi du dialogue social]i », explique-t-elle. Les élections professionnelles sont très suivies dans l’Éducation nationale, puisqu’en général le taux de participation se situe entre 60 et 80%. Petite particularité, cette année, le vote sera électronique.
« i[L’école n’est pas seulement une affaire de l’Éducation nationale, mais elle est l’affaire également de la société. Il faut que l’école redevienne égalitaire et joue son rôle d’ascenseur social]i », conclut Maryvonne Quentel.