Si lors du rachat de SFR, en 2014, l’homme d’affaires s’était engagé à ne pas licencier, cette garantie sur l’emploi était limitée dans le temps. « On a donné une garantie sur l’emploi de trois ans, donc il reste encore un an. Aujourd’hui, on est dans une situation où les gens savent que la garantie s’arrête dans un an. C’est un peu comme chez Darty quand vous avez une garantie de trois ans. Au bout de trois ans, la machine à laver tombe en panne : on fait comment ? On paie. Ils savent qu’on est en sureffectif », a-t-il déclaré depuis New-York.
Par ailleurs, le milliardaire estime que cette garantie « a rendu les choses compliquées et créé des tensions« . « On est quand même dans une situation en France où tous nos concurrents ont licencié à tour de bras et nous, on a pris une garantie sur trois ans à un moment où on vend à 1 euro par mois des abonnements. Ça n’a ni queue ni tête », a-t-il affirmé.
Alors que les mesures d’économies engagées par Patrick Drahi depuis sa prise de contrôle de l’opérateur ont été décriées par les syndicats, selon lesquels elles ont entraîné une dégradation de l’ambiance, l’actionnaire a de plus rétorqué que ses relations avec les syndicats étaient « au beau fixe ».
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Lundi, Altice a annoncé que Patrick Drahi cédait sa place de président du groupe à Dexter Goei. L’homme d’affaires reste tout de même actionnaire principal de la société.