
Après plusieurs jours de négociations, un accord prévoyant la suppression de 4200 postes à travers un plan de départs volontaires a été signé jeudi à Paris entre les syndicats majoritaires (CFDT et Unsa) et la direction de SFR. La CGT a pour sa part refusé d'y prendre part.
Pour rappel, en juin dernier, Patrick Drahi - l'actionnaire majoritaire du groupe Altice - avait déclaré qu' SFR était en sureffectif. "On a donné une garantie sur l'emploi de trois ans, donc il reste encore un an. Aujourd'hui, on est dans une situation où les gens savent que la garantie s'arrête dans un an", avait-il lancé. Des menaces confirmées la semaine dernière lors de l'annonce de la suppression, à terme, de 4200 postes.
Robert Comte, délégué syndical CFDT chez SFR Réunion souligne : "Un plan de départs volontaires est plus avantageux qu'un plan social, en matière d'accompagnement, de formation, de reclassement". Il tient à préciser toutefois que la signature de l'accord jeudi à Paris "ne veut pas dire que le syndicat cautionne les volumes annoncés".
"Pour l'instant, la direction locale ne s'est pas avancée"
Concrètement, la CFDT (l'une des deux principales organisations syndicales du groupe avec l'UNSA) est entrée en négociations et a obtenu que la négociation soit globale afin de sécuriser au maximum les projets, que ce soit "à court terme d’ici à fin 2016 avec la restructuration de la branche distribution avec des suppressions de postes conduisant à des départs exclusivement sur la base du volontariat. A moyen terme, de septembre 2016 au 30 juin 2017, par la mise en place d’une gestion prévisionnelle de l'emploi et des compétences. Et à long terme, du 1er juillet 2017 au 30 juin 2019, avec la mise en place d’une deuxième vague de suppressions de postes conduisant à des départs exclusivement sur la base du volontariat (hors distribution)", relaye le tract national.
Pour ce qui est de la situation à La Réunion, le syndicaliste explique qu'"il est trop tôt pour savoir avec certitude si les collaborateurs seront impactés ou non". Il précise : "Pour l'instant, la direction locale ne s'est pas avancée sur la stratégie et l'organisation du projet. On devrait en savoir plus dans un mois", lors d'une réunion avec la direction.
Rappelant qu'un premier plan du même type avait été mis en place en 2013, et n'avait pas concerné notre île, Robert Comte espère qu'il en sera de même cette fois-ci.
Il n'en reste pas moins que tous ces départs inquiètent. "De nombreuses questions restent en suspens. Que va-t-il se passer une fois qu'un tiers des effectifs sera parti ? Quelle organisation sera mise en place ?", questionne-t-il. A La Réunion, SFR compte 390 salariés.
Pour rappel, en juin dernier, Patrick Drahi - l'actionnaire majoritaire du groupe Altice - avait déclaré qu' SFR était en sureffectif. "On a donné une garantie sur l'emploi de trois ans, donc il reste encore un an. Aujourd'hui, on est dans une situation où les gens savent que la garantie s'arrête dans un an", avait-il lancé. Des menaces confirmées la semaine dernière lors de l'annonce de la suppression, à terme, de 4200 postes.
Robert Comte, délégué syndical CFDT chez SFR Réunion souligne : "Un plan de départs volontaires est plus avantageux qu'un plan social, en matière d'accompagnement, de formation, de reclassement". Il tient à préciser toutefois que la signature de l'accord jeudi à Paris "ne veut pas dire que le syndicat cautionne les volumes annoncés".
"Pour l'instant, la direction locale ne s'est pas avancée"
Concrètement, la CFDT (l'une des deux principales organisations syndicales du groupe avec l'UNSA) est entrée en négociations et a obtenu que la négociation soit globale afin de sécuriser au maximum les projets, que ce soit "à court terme d’ici à fin 2016 avec la restructuration de la branche distribution avec des suppressions de postes conduisant à des départs exclusivement sur la base du volontariat. A moyen terme, de septembre 2016 au 30 juin 2017, par la mise en place d’une gestion prévisionnelle de l'emploi et des compétences. Et à long terme, du 1er juillet 2017 au 30 juin 2019, avec la mise en place d’une deuxième vague de suppressions de postes conduisant à des départs exclusivement sur la base du volontariat (hors distribution)", relaye le tract national.
Pour ce qui est de la situation à La Réunion, le syndicaliste explique qu'"il est trop tôt pour savoir avec certitude si les collaborateurs seront impactés ou non". Il précise : "Pour l'instant, la direction locale ne s'est pas avancée sur la stratégie et l'organisation du projet. On devrait en savoir plus dans un mois", lors d'une réunion avec la direction.
Rappelant qu'un premier plan du même type avait été mis en place en 2013, et n'avait pas concerné notre île, Robert Comte espère qu'il en sera de même cette fois-ci.
Il n'en reste pas moins que tous ces départs inquiètent. "De nombreuses questions restent en suspens. Que va-t-il se passer une fois qu'un tiers des effectifs sera parti ? Quelle organisation sera mise en place ?", questionne-t-il. A La Réunion, SFR compte 390 salariés.