Bruno Cohen et son avocat, Me Julien Turczynski, ont présenté le plan de sauvegarde de la société SFER devant le tribunal de commerce de Saint-Denis. Au terme de plus de trois heures de discussions, les juges du tribunal ont accordé la « circularisation » du plan de sauvegarde auprès des créanciers, rapportent le Quotidien et le Jir dans leur édition respective ce matin.
Plusieurs options sont proposées aux créanciers. Reste à savoir laquelle ils accepteront. Une de ces options correspond à un plan de sauvegarde classique, les autres sont inédites, expliquent nos confrères.
D’un côté, les créanciers pourraient être remboursés grâce aux recettes dégagées par la vente d’électricité des centrales photovoltaïques (près de 1.000 sur l’île) à EDF. Un remboursement qui se ferait au moyen d’un intermédiaire, un organisme financier. Une garantie supplémentaire pour les créanciers, selon l’avocat de la SFER. Mais cette option ne permettra pas aux créanciers de récupérer la totalité de leur argent. Ce plan de remboursement s’étalerait sur 20 ans.
L’option la plus classique est un étalement sur 10 ans, si la volonté des créanciers est de récupérer la totalité de leur argent. Un taux fixé chaque année et calculé sur le résultat d’exploitation de la société photovoltaïque. Objectif affiché, le remboursement de la dette à hauteur de 100% au bout de 10 ans.
En attendant le retour des créanciers, le passif de la société SFER n’est toujours pas arrêté. Une fourchette a été établie par le tribunal de commerce entre 50 et 80 millions d’euros, précise le Quotidien.
Le plan de sauvegarde sera validé, sauf contre temps, le 11 juin prochain par le tribunal de commerce de Saint-Denis.