
Bruno Cohen, le PDG de SFER, a tenu a réagir à notre article sur l'envoi de mises en demeure par la SFER à certains exploitants. Un procédé dénoncé par Patrick Puchalski, le président de l'association Ciprès.
Contacté hier, le PDG n'avait pas répondu à nos sollicitations. Selon Bruno Cohen, ces mises en demeure concernent "29 exploitants sur 1059, qui refusent de signer le contrat de raccordement EDF. Ils ne peuvent donc pas bénéficier du remboursement de leur crédit fournisseur. Nous fournissons à ces 29 exploitants des sociétés gratuites depuis deux ans. Au bout de deux ans, j'ai dit, ça suffit".
La SFER presse donc les exploitants qui ont refusé de signer avec elle le contrat de rachat de leur part des SNC de signer le nouveau contrat EDF qui fixe à 12 centimes d’euro le prix de rachat de l’électricité. La non-signature de ces contrats de rachats d'électricité à 12 cts le kWh entraîne donc l'envoi de mises en demeure.
Les exploitants doivent, selon la société, signer ledit contrat pour ne pas s'exposer à "de lourdes pertes financières", comme le stipulent les lettres de mises en demeure. Des sommes qui peuvent aller dans certains cas jusqu'à près de 100.000 euros.
"Tous les clients qui ne signent pas, je les assignerai au tribunal"
Si les contrats ne sont toujours pas signés au terme des mises en demeure, le PDG de la SFER prévient qu'il n'hésitera pas à faire des assignations en justice à l'encontre de ces exploitants pour rembourser le crédit fournisseur. "Ils me doivent de l'argent", soutient-il.
"Le premier que je vais assigner, c'est Puchalski ! Et tous les clients qui ne signent pas, je les assignerai au tribunal", prévient Bruno Cohen, qui met ainsi la pression sur les exploitants récalcitrants. Le PDG de la SFER soutient par ailleurs que "l'association Cipres compte dans ses rangs 17 exploitants, pas une centaine. Elle ne représente donc pas les exploitants", conclut-il.
Contacté hier, le PDG n'avait pas répondu à nos sollicitations. Selon Bruno Cohen, ces mises en demeure concernent "29 exploitants sur 1059, qui refusent de signer le contrat de raccordement EDF. Ils ne peuvent donc pas bénéficier du remboursement de leur crédit fournisseur. Nous fournissons à ces 29 exploitants des sociétés gratuites depuis deux ans. Au bout de deux ans, j'ai dit, ça suffit".
La SFER presse donc les exploitants qui ont refusé de signer avec elle le contrat de rachat de leur part des SNC de signer le nouveau contrat EDF qui fixe à 12 centimes d’euro le prix de rachat de l’électricité. La non-signature de ces contrats de rachats d'électricité à 12 cts le kWh entraîne donc l'envoi de mises en demeure.
Les exploitants doivent, selon la société, signer ledit contrat pour ne pas s'exposer à "de lourdes pertes financières", comme le stipulent les lettres de mises en demeure. Des sommes qui peuvent aller dans certains cas jusqu'à près de 100.000 euros.
"Tous les clients qui ne signent pas, je les assignerai au tribunal"
Si les contrats ne sont toujours pas signés au terme des mises en demeure, le PDG de la SFER prévient qu'il n'hésitera pas à faire des assignations en justice à l'encontre de ces exploitants pour rembourser le crédit fournisseur. "Ils me doivent de l'argent", soutient-il.
"Le premier que je vais assigner, c'est Puchalski ! Et tous les clients qui ne signent pas, je les assignerai au tribunal", prévient Bruno Cohen, qui met ainsi la pression sur les exploitants récalcitrants. Le PDG de la SFER soutient par ailleurs que "l'association Cipres compte dans ses rangs 17 exploitants, pas une centaine. Elle ne représente donc pas les exploitants", conclut-il.