
La semaine dernière, la direction du SDIS réclamait le remboursement de près de 6 millions d'euros aux sapeurs-pompiers de la Réunion au titre d'un régime indemnitaire indexé pendant près de 20 ans, et qui n'aurait pas dû l'être. Une décision que n'avait pas du tout goûté l'ensemble du personnel ainsi que les syndicats. Ces derniers avaient déposé un préavis de grève si aucune solution n'était trouvée, cet après-midi, lors de la réunion du conseil d'administration du SDIS.
Avec plus d'une heure de retard, l'ensemble des membres du conseil d'administration a pu débattre des trois points à l'ordre du jour à savoir l'exonération de la dette, le maintien du pouvoir d'achat pour les pompiers et la revalorisation du point d'indice pour les PATS (Personnel administratif et technique). A l'extérieur de la salle, une centaine de pompiers a patienté dans la cour du SDIS. Dans un souci de "transparence", les membres du CA ont autorisé le porte-parole de l'intersyndicale, le caporal Willy Lauret, à venir prendre la parole en début de séance et assister par la suite à l'ensemble des décisions prises au sein de cette réunion.
Après plus d'une heure et demie de discussions, les membres du CA sont sortis tour à tour. Bruno Mamindy-Pajany, président délégué du SDIS, a pris la parole et a apporté la bonne nouvelle aux sapeurs-pompiers. "Nous avons voté à l'unanimité pour une remise gracieuse de l'indu perçu, soit un effacement total des sommes. On était tous d'accord pour dire que ce n'était pas la faute des pompiers", explique-t-il. Un annonce accueillie par les applaudissements des pompiers présents. Il faut dire que le feu couvait dans les casernes et si cette solution n'avait pas été trouvée, une grève illimitée aurait été déclenchée dès le lendemain.
"On a des élus responsables"
Sur les autres points à l'ordre du jour, le président du SDIS a assuré avoir trouvé des solutions. "Sur la perte de salaire (liée à la revendication du pouvoir d'achat ndlr), nous allons mettre en place des primes légales. En attendant, nous allons demander à la payeuse départementale un mois de délai, le temps de trouver la meilleure solution", ajoute-t-il.
Pour rappel, les sapeurs-pompiers risquaient une perte de salaire comprise entre 30 et 300 euros selon le grade et le poste au sein du SDIS. Concernant les PATS, des "pourparlers" vont être rapidement mis en oeuvre avec Robert Nativel, en charge des ressources humaines au sein du SDIS, afin d'entamer les discussions sur la revalorisation du point d'indice. Toutes ces avancées obtenues vont être couchées sur un protocole d'accord.
Pour l'ensemble des syndicats, les décisions prises sont accueillies comme une victoire. "On a des élus responsables", a pour sa part déclaré Michel Mani, président du syndicat autonome des sapeurs-pompiers.
En résumé, les sapeurs-pompiers obtiennent gain de cause sur l'ensemble des revendications. Quant à la direction du SDIS, elle évite une grève sans précédent car l'ensemble des personnels du SDIS était concerné par cette demande de remboursement. Le feu a pu être éteint à temps dans les casernes.
Avec plus d'une heure de retard, l'ensemble des membres du conseil d'administration a pu débattre des trois points à l'ordre du jour à savoir l'exonération de la dette, le maintien du pouvoir d'achat pour les pompiers et la revalorisation du point d'indice pour les PATS (Personnel administratif et technique). A l'extérieur de la salle, une centaine de pompiers a patienté dans la cour du SDIS. Dans un souci de "transparence", les membres du CA ont autorisé le porte-parole de l'intersyndicale, le caporal Willy Lauret, à venir prendre la parole en début de séance et assister par la suite à l'ensemble des décisions prises au sein de cette réunion.
Après plus d'une heure et demie de discussions, les membres du CA sont sortis tour à tour. Bruno Mamindy-Pajany, président délégué du SDIS, a pris la parole et a apporté la bonne nouvelle aux sapeurs-pompiers. "Nous avons voté à l'unanimité pour une remise gracieuse de l'indu perçu, soit un effacement total des sommes. On était tous d'accord pour dire que ce n'était pas la faute des pompiers", explique-t-il. Un annonce accueillie par les applaudissements des pompiers présents. Il faut dire que le feu couvait dans les casernes et si cette solution n'avait pas été trouvée, une grève illimitée aurait été déclenchée dès le lendemain.
"On a des élus responsables"
Sur les autres points à l'ordre du jour, le président du SDIS a assuré avoir trouvé des solutions. "Sur la perte de salaire (liée à la revendication du pouvoir d'achat ndlr), nous allons mettre en place des primes légales. En attendant, nous allons demander à la payeuse départementale un mois de délai, le temps de trouver la meilleure solution", ajoute-t-il.
Pour rappel, les sapeurs-pompiers risquaient une perte de salaire comprise entre 30 et 300 euros selon le grade et le poste au sein du SDIS. Concernant les PATS, des "pourparlers" vont être rapidement mis en oeuvre avec Robert Nativel, en charge des ressources humaines au sein du SDIS, afin d'entamer les discussions sur la revalorisation du point d'indice. Toutes ces avancées obtenues vont être couchées sur un protocole d'accord.
Pour l'ensemble des syndicats, les décisions prises sont accueillies comme une victoire. "On a des élus responsables", a pour sa part déclaré Michel Mani, président du syndicat autonome des sapeurs-pompiers.
En résumé, les sapeurs-pompiers obtiennent gain de cause sur l'ensemble des revendications. Quant à la direction du SDIS, elle évite une grève sans précédent car l'ensemble des personnels du SDIS était concerné par cette demande de remboursement. Le feu a pu être éteint à temps dans les casernes.