
En début d'année, à l'occasion des négociations en préparation des élections cantonales, c'est Claude Hoarau qui avait fait le tour de ses collègues du PCR pour les convaincre de renouveler leur alliance avec Nassimah Dindar. Quelques élus communistes ne voyaient en effet pas d'un très bon oeil la reconduction de cette majorité "zembrocale" avec les amis de Nassimah Dindar et les élus du PS, dont le fonctionnement s'était montré cahoteux pendant trois ans.
Claude Hoarau n'avait pas joué au diplomate pour les beaux yeux de Nassimah Dindar. En contrepartie, cette dernière lui avait promis la vice-présidence déléguée du SDIS avec des compétences maximales, notamment en matière d'embauche. Une manne inespérée pour Claude Hoarau qui voyait là un moyen de caser nombre de ses militants, lui qui ne pouvait plus le faire sur la mairie de Saint-Louis dont il avait vidé les caisses.
Pourtant, au lendemain de la réélection de Nassimah Dindar, Claude Hoarau, comme soeur Anne, ne voyait rien venir. La présidente du conseil général, de fait présidente du SDIS, avait délégué toutes ses compétences à Bruno Mamindy Pajany, un de ses proches, sauf justement celle du personnel qu'elle se gardait jalousement.
Grosse colère de Claude Hoarau et des élus de l'Alliance, qu'ils vont manifester à plusieurs reprises en bloquant le quorum en réunions du CASDIS (conseil d'administration du SDIS) ou du bureau.
Rien n'y fait, Nassimah Dindar ne cède pas. De fait, les relations se dégradent fortement entre la présidente et les membres PCR de sa majorité, atteignant même Catherine Payet, la directrice de Cabinet pourtant proche de la famille Vergès (voir notre article "Les couteaux sont sortis au Cabinet du conseil général ").
Le brave Bruno Mamindy Pajany continue à faire tourner la maison et la présidente, comme il fallait s'y attendre, n'ayant pas le temps de s'occuper du SDIS, tout repose sur lui.
Cette nomination est à elle seule un chef d'oeuvre. Un appel à candidatures avait été lancé il y a environ 4 ans pour ce poste, et le colonel Lowinsky avait postulé dans les formes. Problème : le colonel Jacques Vandebeulque avait un copain de métropole à caser. Exit donc le colonel Lowinsky et alors que le CASDIS et le bureau auraient normalement dû avoir leur mot à dire, tout ce beau monde a été court-circuité et le copain de Vandebeulque nommé. Elle n'est pas belle la vie ?
Aujourd'hui, Nassimah Dindar va encore plus loin dans l'offense faite à Claude Hoarau et aux élus communistes puisqu'elle a sorti hier un arrêté envoyé à tous les services octroyant les compétences les plus larges au colonel Vandebeulque, notamment en matière de gestion du personnel (voir document ci-dessous). Au point qu'on est en droit de se demander s'il ne faut pas voir là un message envoyé aux pompiers pour les décourager de faire grève.
Quand on veut tenir son personnel, le meilleur moyen n'est-il pas de raccourcir la laisse ?
N'empêche que certains directeurs généraux adjoints, voire même la DGS, du conseil général ne vont pas manquer d'être jaloux, car ils sont loin de posséder, pour leurs services, l'ensemble des compétences dorénavant attribuées au colonel Vandebeulque...
Claude Hoarau n'avait pas joué au diplomate pour les beaux yeux de Nassimah Dindar. En contrepartie, cette dernière lui avait promis la vice-présidence déléguée du SDIS avec des compétences maximales, notamment en matière d'embauche. Une manne inespérée pour Claude Hoarau qui voyait là un moyen de caser nombre de ses militants, lui qui ne pouvait plus le faire sur la mairie de Saint-Louis dont il avait vidé les caisses.
Pourtant, au lendemain de la réélection de Nassimah Dindar, Claude Hoarau, comme soeur Anne, ne voyait rien venir. La présidente du conseil général, de fait présidente du SDIS, avait délégué toutes ses compétences à Bruno Mamindy Pajany, un de ses proches, sauf justement celle du personnel qu'elle se gardait jalousement.
Grosse colère de Claude Hoarau et des élus de l'Alliance, qu'ils vont manifester à plusieurs reprises en bloquant le quorum en réunions du CASDIS (conseil d'administration du SDIS) ou du bureau.
Rien n'y fait, Nassimah Dindar ne cède pas. De fait, les relations se dégradent fortement entre la présidente et les membres PCR de sa majorité, atteignant même Catherine Payet, la directrice de Cabinet pourtant proche de la famille Vergès (voir notre article "Les couteaux sont sortis au Cabinet du conseil général ").
Le brave Bruno Mamindy Pajany continue à faire tourner la maison et la présidente, comme il fallait s'y attendre, n'ayant pas le temps de s'occuper du SDIS, tout repose sur lui.
Cette nomination est à elle seule un chef d'oeuvre. Un appel à candidatures avait été lancé il y a environ 4 ans pour ce poste, et le colonel Lowinsky avait postulé dans les formes. Problème : le colonel Jacques Vandebeulque avait un copain de métropole à caser. Exit donc le colonel Lowinsky et alors que le CASDIS et le bureau auraient normalement dû avoir leur mot à dire, tout ce beau monde a été court-circuité et le copain de Vandebeulque nommé. Elle n'est pas belle la vie ?
Aujourd'hui, Nassimah Dindar va encore plus loin dans l'offense faite à Claude Hoarau et aux élus communistes puisqu'elle a sorti hier un arrêté envoyé à tous les services octroyant les compétences les plus larges au colonel Vandebeulque, notamment en matière de gestion du personnel (voir document ci-dessous). Au point qu'on est en droit de se demander s'il ne faut pas voir là un message envoyé aux pompiers pour les décourager de faire grève.
Quand on veut tenir son personnel, le meilleur moyen n'est-il pas de raccourcir la laisse ?
N'empêche que certains directeurs généraux adjoints, voire même la DGS, du conseil général ne vont pas manquer d'être jaloux, car ils sont loin de posséder, pour leurs services, l'ensemble des compétences dorénavant attribuées au colonel Vandebeulque...

