Le SDIS 974 accumule les embrouilles et décisions judiciaires. Et - c’est peut-être pour cela - les avocats commencent à coûter cher. Si jusqu’à présent les frais engagés dans le cadre de la protection fonctionnelle - assistance juridique pour les victimes d’infraction à l’occasion de ses fonctions – étaient plafonnés à 3500 euros, ce n’est plus le cas pour tous les agents du SDIS.
Depuis le 8 février 2011, le plafond s’applique à tout le monde. Mais le 24 septembre dernier, le conseil d’administration du SDIS a voté pour un déplafonnement de la protection fonctionnelle pour les élus délégués et les cadres, à savoir le directeur départemental, le directeur départemental adjoint, le médecin-chef et le directeur administratif et financier. Ils seraient "particulièrement exposés par la croissance des contentieux".
Dans un courrier adressé au président du conseil d'administration, Serge Hoarau, le président du syndicat Action Catégorie C, Michel Gonot, évoque le "climat de tension sociale où les agressions subies sont en croissance exponentielle" et "plus de 53.000 interventions par an". "Nous constatons que le budget n’est pas contraint pour tout le monde", ajoute-t-il.
"Nombre de nos courriers restent sans réponse, affirme Michel Gonot, le dialogue social au sein du SDIS 974 est un voeu pieux". Il évoque un courrier envoyé à propos de "la situation financière du SDIS", mais également de la décision du tribunal administratif d'annuler la délibération d'un concours interne de sergent et d'une réunion pour "rassurer les 51 agents impactés par cette décision". "Nous attendons des réponses, termine-t-il, mais au moins quand tout éclatera, on ne pourra pas nous reprocher de ne pas avoir alerté".
Depuis le 8 février 2011, le plafond s’applique à tout le monde. Mais le 24 septembre dernier, le conseil d’administration du SDIS a voté pour un déplafonnement de la protection fonctionnelle pour les élus délégués et les cadres, à savoir le directeur départemental, le directeur départemental adjoint, le médecin-chef et le directeur administratif et financier. Ils seraient "particulièrement exposés par la croissance des contentieux".
Dans un courrier adressé au président du conseil d'administration, Serge Hoarau, le président du syndicat Action Catégorie C, Michel Gonot, évoque le "climat de tension sociale où les agressions subies sont en croissance exponentielle" et "plus de 53.000 interventions par an". "Nous constatons que le budget n’est pas contraint pour tout le monde", ajoute-t-il.
"Nombre de nos courriers restent sans réponse, affirme Michel Gonot, le dialogue social au sein du SDIS 974 est un voeu pieux". Il évoque un courrier envoyé à propos de "la situation financière du SDIS", mais également de la décision du tribunal administratif d'annuler la délibération d'un concours interne de sergent et d'une réunion pour "rassurer les 51 agents impactés par cette décision". "Nous attendons des réponses, termine-t-il, mais au moins quand tout éclatera, on ne pourra pas nous reprocher de ne pas avoir alerté".