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« S.D.F » Non assistance à personnes en danger

Ils sont de plus en plus jeunes et le nombre de femmes augmente, on ne les voit pas souvent, car elles se cachent pour ne pas se faire violer. Certains se retrouvent à l’hôpital avec des pneumonies, à cause du vent, d’autres pour des intoxications alimentaire ou des blessures infectées. La nuit, parfois, on leur […]

Ecrit par Dominique, des hauts de l'ouest – le mercredi 06 novembre 2019 à 10H29

Ils sont de plus en plus jeunes et le nombre de femmes augmente, on ne les voit pas souvent, car elles se cachent pour ne pas se faire violer.

Certains se retrouvent à l’hôpital avec des pneumonies, à cause du vent, d’autres pour des intoxications alimentaire ou des blessures infectées.

La nuit, parfois, on leur arrache leur veste ou leur porte monnaie.

D’autres se font tabasser en plein jour, sans raison, certains s’en sortent, pour d’autres, c’est la fin…

Et que fait on pour eux? Des associations essayent de les aider du mieux possible, mais pourquoi ne trouvent ils pas de logement auprès des services sociaux, alors que beaucoup en font la demande? En ce qui concerne les logements sociaux, il semblerait qu’on ne prévoit pas de studios en plus pour eux, ils ne sont pas prioritaires…

Un journaliste avait fait un article sur les milliers de logements sociaux et privés vides à la Réunion. Pourquoi ne sont ils pas utilisés? et bien, soit le loyer est trop cher, soir il est insalubre.

L’état pourrait intervenir, en aidant les petits propriétaires pour les travaux et obliger les plus nantis et les logements sociaux à remettre aux normes.

De plus, dans le privé, les S.D.F, n’ont pas droit aux aides pour une caution et le premier mois de loyer. Certaines grandes communes considèrent qu’ils ne sont pas prioritaires , car ils sont nés ailleurs!!!!

Certains se plaignent qu’on loge en urgence des réfugiés. C’est vrai, mais seul le Préfet a le pouvoir de réquisitionner des locaux ou des logements.

Le peu de sri-lankais qui sont restés avaient des cicatrices de torture et de maltraitance, tous les autres sont repartis avec des menottes aux poignets et certains ont eu droit à des coups en rentrant et ils mettront deux ans avant de pouvoir rembourser l’argent qu’on leur avait prêtés.

Un comique a dit que si l’état ne faisait rien pour les S.D.F, c’est pour que les travailleurs pauvres baissent la tète pour ne pas finir comme eux…

Je crois qu’il a raison, on ne veut pas s’occuper d’eux, alors qu’on pourrait faire des petites structures d’accueil et se servir des salles non utilisées. C’est la volonté politique de nos élus qui n’est pas au rendez vous.

 

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