Après consultation des 39 écoles publiques de son territoire, la municipalité du Tampon a fait part au rectorat de sa volonté de revenir à la semaine des 4 jours. A l’unanimité, les conseils d’écoles se sont prononcés en faveur de ce retour.
« Dès 2014, nous avons fait voter une motion contre cette réforme des rythmes scolaires et nous l’avions appliquée a minima. L’avenir nous a donné raison puisque le président Macron nous donne la possibilité aujourd’hui d’aménagements », se félicite Fred Lauret, élu en charge des affaires scolaires.
Le décret, paru au Journal officiel le mercredi 28 juin, autorise désormais les communes, ou un établissement scolaire, à revenir à la semaine des quatre jours sur autorisation du rectorat. Le Tampon, avec ce vote à l’unanimité et la prise en charge des enfants le mercredi matin, estime apporter « des éléments solides » à son dossier. « Il serait mal venu d’aller contre la volonté des parents. Il n’y a aucune raison de ne pas accepter », affirme Fred Lauret.
Egalement 700.000 euros d’économies
Ce retour à l’ancienne organisation du temps scolaire devrait donc modifier dès la prochaine rentrée les horaires d’accueil des enfants de maternelles et primaires : de 8h30 à 12h puis de 13h30 à 16h sur l’ensemble de la commune, excepté pour les écoles de la Ligne d’Equerre et Jean Albany au Grand Tampon qui conserveront les horaires actuels pour des questions liées au transport.
« Pas d’impact sur le projet éducatif territorial puisqu’il y en avait pas », mais des horaires de garderie et d’activités basculées de 16h à 16h45.
Pour le maire, André Thien Ah Koon, cela représenterait une économie de 700.000 euros par an pour la collectivité. Cette nouvelle organisation permettra également de remettre en place les activités socio-culturelles le mercredi matin et de multiplier l’offre dans les quartiers, souligne Jacquet Hoarau, 1er adjoint.
« Avec près de 50 % d’élèves de maternelles et 30 % de primaires sur l’ensemble du département qui ont boudé les activités périscolaires, le bilan n’a pas été à la hauteur », estime Joël Arthur, vice-président de l’APEPS.