
La réforme des rythmes scolaires ne passe pas pour l'intersyndicale de l'éducation (CFDT, CFTC, CGTR Educ’Action, FO, SAIPER et SNE). A l'occasion d'un point d'étape sur la mise en place des nouveaux rythmes scolaires, en vigueur depuis août 2013 à Saint-Benoît, La Plaine des Palmistes, Saint-Joseph et La Possession, les organisations syndicales dressent un tableau noir de la rentrée dans ces communes.
"On n'a jamais vu une rentrée comme celle-là. C'est même la pire rentrée depuis des années", soupire Katell Louarn (FO). Les syndicats évoquent tous une rentrée "éprouvante" et "fatigante", pour les enseignants comme pour les élèves. Outre cette fatigue inhérente au passage à la semaine de 4,5 jours, plusieurs problèmes sont pointés du doigt par les organisations syndicales.
Des problèmes de sécurité, notamment. A Saint-Benoît et La Possession, il y aurait déjà eu des soucis avec le personnel affecté par la mairie, censé récupérer les enfants qui participent aux activités périscolaires après la classe. "Certains enfants ont déjà réussi à se faufiler et à échapper au contrôle du personnel", souligne Katell Louarn.
Un personnel "de bonne volonté mais pas formé", d'après les syndicats. Autre souci, à La Possession notamment, "les enseignants n'ont pas la liste des enfants inscrits au périscolaire. Qui endossera la responsabilité en cas d'accident ? La mairie ou les enseignants ?", se demande Stéphane Cheroucki.
"Il vaut mieux arrêter les dégâts le plus vite possible"
"La réforme Peillon était censée améliorer l'épanouissement des enfants avec des activités périscolaires. Mais si ces activités périscolaires sont dénuées de sens et encadrées par un personnel pas formé, on peut se poser des questions quant à l'épanouissement des enfants. Est-ce que cela ne produit pas l'effet inverse ?", renchérit Stéphane Cheroucki.
"Les communes concernées disaient qu'elles étaient prêtes mais on se rend compte qu'il y a eu un manque d'anticipation sur cette rentrée. Et on est d'ores-et déjà très inquiets pour la rentrée prochaine, quand la réforme sera appliquée sur toutes les communes", souligne Katell Louarn
L'intersyndicale demande donc ni plus ni moins que "la suspension du décret ministériel concernant la réforme des rythmes scolaires et son abrogation".
"Il vaut mieux arrêter les dégâts le plus vite possible", plaide Katell Louarn qui souligne que "la souffrance au travail est de plus en plus fréquente". L'intersyndicale souhaite donc continuer, dans les prochaines semaines, à rencontrer et "écouter" les enseignants concernés par la réforme des rythmes scolaires, afin de remonter leurs éventuels problèmes et autres doléances...
"On n'a jamais vu une rentrée comme celle-là. C'est même la pire rentrée depuis des années", soupire Katell Louarn (FO). Les syndicats évoquent tous une rentrée "éprouvante" et "fatigante", pour les enseignants comme pour les élèves. Outre cette fatigue inhérente au passage à la semaine de 4,5 jours, plusieurs problèmes sont pointés du doigt par les organisations syndicales.
Des problèmes de sécurité, notamment. A Saint-Benoît et La Possession, il y aurait déjà eu des soucis avec le personnel affecté par la mairie, censé récupérer les enfants qui participent aux activités périscolaires après la classe. "Certains enfants ont déjà réussi à se faufiler et à échapper au contrôle du personnel", souligne Katell Louarn.
Un personnel "de bonne volonté mais pas formé", d'après les syndicats. Autre souci, à La Possession notamment, "les enseignants n'ont pas la liste des enfants inscrits au périscolaire. Qui endossera la responsabilité en cas d'accident ? La mairie ou les enseignants ?", se demande Stéphane Cheroucki.
"Il vaut mieux arrêter les dégâts le plus vite possible"
"La réforme Peillon était censée améliorer l'épanouissement des enfants avec des activités périscolaires. Mais si ces activités périscolaires sont dénuées de sens et encadrées par un personnel pas formé, on peut se poser des questions quant à l'épanouissement des enfants. Est-ce que cela ne produit pas l'effet inverse ?", renchérit Stéphane Cheroucki.
"Les communes concernées disaient qu'elles étaient prêtes mais on se rend compte qu'il y a eu un manque d'anticipation sur cette rentrée. Et on est d'ores-et déjà très inquiets pour la rentrée prochaine, quand la réforme sera appliquée sur toutes les communes", souligne Katell Louarn
L'intersyndicale demande donc ni plus ni moins que "la suspension du décret ministériel concernant la réforme des rythmes scolaires et son abrogation".
"Il vaut mieux arrêter les dégâts le plus vite possible", plaide Katell Louarn qui souligne que "la souffrance au travail est de plus en plus fréquente". L'intersyndicale souhaite donc continuer, dans les prochaines semaines, à rencontrer et "écouter" les enseignants concernés par la réforme des rythmes scolaires, afin de remonter leurs éventuels problèmes et autres doléances...