L’année dernière, lors de ma conférence de presse sur le thème de l’école, j’avais déclaré que je trouvais beaucoup trop précipitée l’application de la loi PEILLON, avec la semaine de quatre jours et demi. En effet, hormis la question très fermée offrant, à la dernière minute, un choix très limité aux parents, on peut dire qu’aucune véritable consultation de la communauté scolaire n’avait été engagée.
Il a ainsi été décidé, à la va vite, qu’il y aurait classe le mercredi matin.
Après un premier trimestre calamiteux avec des jeunes animateurs en préparation BAFA qui, malgré leur bonne volonté, ont tout essayé, les activités proposées se sont très vite révélées limitées. Aujourd’hui encore, les parents s’interrogent sur ce fameux « TAP » (temps d’activité périscolaire) qui, au final, se présente davantage comme une prolongation du temps de garderie, quelque peu égayé parfois par des activités de loisirs, très éloignées, à mon sens, de l’esprit de la loi PEILLON.
Aujourd’hui, ce n’est pourtant pas le propos qui retient l’attention, mais plutôt l’agencement de la semaine sur lequel la municipalité semble vouloir revenir. Cela dit, tant mieux, au vu des retours des familles et des enseignants qui s’accordent à souligner une grande fatigue chez les enfants.
Une fois de plus, je souhaite souligner un nouveau manque d’anticipation !
Quelle est donc la valeur ajoutée de l’expérience dont notre maire se félicite ?
La municipalité agit d’abord et s’interroge ensuite !
Dans le cas présent, j’y suis d’autant plus sensible que ce sont nos enfants qui en ont pâti !
Une nouvelle conférence s’est donc tenue sur les rythmes de l’enfant et une consultation permettra aux parents, dès ce mercredi 19 février, de se prononcer. Je reste dubitatif quant à la coïncidence de cette consultation, à quelques semaines d’une échéance capitale pour le maire mais il était temps de réagir !
Parents, participez nombreux à cette nouvelle consultation !
Donnez votre avis !
C’est ainsi que pourrons aborder la prochaine rentrée scolaire avec sérénité car l’intérêt de nos enfants sera enfin pris en compte !
Gilles HUBERT
